140 “Crins Rien” présents à Mons pour vivre la Ducasse
Une bonne partie d’entre eux se sont rendus à la corde afin d’obtenir leur précieux sésame : le crin du dragon !
- Publié le 04-06-2023 à 15h01
- Mis à jour le 04-06-2023 à 15h06
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El’biète est morte ! Les Montois et Saint-Georges sont venus à bout du dragon lors du combat dit “Lumeçon”. Comme chaque année, de nombreux amis ou familles se sont réunis pour faire le combat ensemble et tenter d’attraper le plus de crin possible. C’est le cas des “Crins Rien” qui étaient plus de 140 à participer de près ou de loin au combat. Un amour pour la ducasse qui est né de quatre amis montois, prêts à faire découvrir leur folklore à leurs amis.
Au fil des années, les amis sont passés de 4 à plusieurs dizaines pour être désormais 140 pour cette ducasse. Un grand groupe qui réunit Bruxellois, Montois et Belges venus des quatre coins du pays dans l’objectif d’obtenir un maximum de crin mais surtout vivre un moment familial et convivial. “Notre groupe est né en 2011. Nous étions alors quatre amis à vivre le combat chacun de notre côté. Nous nous sommes alors dit qu’il serait intéressant que l’on se rejoigne pour vivre le combat ensemble. De fil en aiguille, les amis et amis des amis se sont joints à nous pour désormais être 140”, indique Jérémy Henry, président des Crins rien.
140 membres qui ne participent cependant pas tous au combat. “Dans les 140 membres, on retrouve évidemment des enfants et des femmes qui ne viennent pas forcément faire le combat. Quand nous revenons les voir, nous partageons évidemment le crin que nous avons obtenu. L’esprit de la Ducasse veut que chacun puisse obtenir son crin, c’est également notre but. Nous participons principalement au combat pour vivre un bon moment entre amis”, poursuit Jérémy Henry.
Dans leur groupe d’amis, tous ne viennent pas de Mons, quelques conseils sont alors donnés aux novices afin qu’ils vivent la ducasse le mieux possible. “Nous n’avons pas spécialement d’objectif en termes d’objets ou de crin obtenu. Nous voulons principalement vivre un bon moment”, explique Jérémy Henry. “Pour les amis ne venant pas de Mons, nous leur conseillons de rester en compagnie d’un natif pour être aiguillés au mieux. Pour le reste, ils n’ont plus qu’à profiter.”
Un combat dit “Lumeçon” qui a à nouveau attiré les foules, le tout sous un soleil de plomb. Le principal est acquis puisqu’el’biète est morte. Ein v’la co pou ein an !