Dossier Envirolead à Ghlin : le conseil d’État rejette le premier recours des riverains
Il reste toutefois encore des possibilités de recours.
- Publié le 02-06-2023 à 16h18
Le recours en suspension introduit auprès du Conseil d’État par les riverains opposés au groupe Envirolead vient d’être rejeté. Un recours en annulation est, en revanche, toujours pendant. Cette décision du conseil d’État a pour conséquence de confirmer les permis délivrés par les ministres Borsus et Tellier en novembre dernier et de permettre à Envirolead de poursuivre son projet.
À savoir la construction d’une usine de recyclage de batterie de plomb dans le zoning de Ghlin-Baudour. Le conseil d’État a donc rejeté la demande, fondée sur les risques de contamination des eaux souterraines et le caractère lacunaire de l’Étude d’incidences sur l’environnement, estimant que l’urgence, les inconvénients et leur gravité n’étaient pas démontrés.
Pour le Directeur commercial d’Envirolead, François Hanton, la décision semble logique : “Même si nous comprenons l’inquiétude des riverains, il faut savoir que notre projet a été réfléchi et étudié sous toutes ses formes. Les prises d’eau, qu’elles soient utilisées par le gestionnaire de la distribution d’eau ou non, voient leur périmètre de sécurité largement respecté. Quant à l’étude des Incidences sur l’Environnement, elle a permis d’analyser notre projet afin d’en mesurer l’impact sur l’environnement, la santé humaine et les villages avoisinants.”
Un avis que ne partage pas le comité de riverains, qui garde espoir de faire capoter le projet en démontrant que l’étude d’incidences était incomplète. Une étude contradictoire va d’ailleurs être menée en ce sens, la ville de Mons ayant confirmé qu’elle la prendra financièrement à sa charge. Si d’autres voies de recours sont encore possibles, la décision prise par le conseil d’État permet à l’entreprise de poursuivre ses actions.