Il faudra débourser entre 2,20 et 2,50 euros pour boire une bière en centre-ville pendant la ducasse de Mons, une tendance à la hausse

Le prix global est de 2,50 euros même si certains cafetiers de la Grand-Place et du Marché aux Herbes préconisent un prix plus avantageux.

Florian Ducobu
Le Central vend la bière la moins chère du centre-ville avec un tarif fixé à 2,20 euros.
Le Central vend la bière la moins chère du centre-ville avec un tarif fixé à 2,20 euros. ©F.D.

Chaque ducasse de Mons comporte deux certitudes : Saint-Georges va tuer le dragon à l’issue d’un combat acharné et la bière va couler à flots toute la semaine. Pour ce deuxième volet, les Montois devront débourser en moyenne 2,50 euros pour une bière. Il est cependant possible d’en trouver à un prix réduit tout en profitant encore de l’ambiance de la ducasse. Du beau monde était d’ailleurs déjà présent ce mercredi soir pour l’ouverture des festivités.

Dans le centre-ville de Mons, la bière sera donc vendue, en moyenne, à 2,50 euros. Un prix légèrement supérieur aux autres années qui s’explique par l’augmentation des prix de l’énergie. Un tarif imposé pour les commerçants de la Grand-Place et du marché aux herbes, respecté par la grande majorité des cafetiers. Le Quartier Latin, le Copenhagen, No Maison ou encore la Maison des Brasseurs notamment proposent leurs consommations à ce tarif. Ce n’est pas le cas de tous puisque nous sommes parvenus à trouver une bière à 2,20 euros… au Central.

Les Montois qui feront la tournée des bars pourront également trouver d’autres bières moins coûteuses sur leur chemin. C’est notamment le cas lorsque l’on s’éloigne un peu du centre-ville. Le prix des bières avoisine alors les deux euros. Ce prix ne comprend alors pas d’augmentation ou une très faible de 10 à 20 centimes qui s’explique par la demande importante en cette période de ducasse.

Ces nouveaux tarifs pour cette ducasse 2023 n’auront sans doute pas d’impact sur la consommation de bières des Montois. Consommations désormais servies dans des gobelets réutilisables comme cela était le cas l’année dernière. Un changement qui demande tout de même de gros investissements à certains cafetiers, pas toujours ravis de la mesure…

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