L’avenir du site des anciennes tours de Ghlin en réflexion
Plus question, cependant, de construire des tours à appartements.
Publié le 01-05-2023 à 13h03
:focal(564x340.5:574x330.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7DMH3J2JO5G6LCIDOP7RYJFW4Y.jpg)
Il y a quelques années encore, le quartier du Festinoy, situé à l’entrée de Ghlin, accueillait encore 12 tours à appartements. Les six premières avaient été démolies en 2007. Les autres avaient suivi pour laisser vierge un terrain de près de 17 hectares. Aujourd’hui, l’immobilière sociale Toit&Moi entend changer la donne. Le devenir du site est en effet en pleine réflexion.
Un bureau d’études analyse en effet les différentes possibilités qui s’offrent à la société de logements pour réaménager le site. “Il s’agit de l’une des entrées principales de la ville de Mons, nous voulons y développer un beau projet”, explique Marc Darville (PS), président de Toit&Moi. “Avant de faire appel à des auteurs de projets, nous avons besoin d’un plan de lotissement. Cela nous permettra de mieux cibler ce que les futurs entrepreneurs pourront faire ou ne pas faire.”
Une fois cette vision plus précise, un concours ou un partenariat public-privé devrait être lancé. “Ce qui est très clair, c’est qu’il ne sera plus question de construire de nouvelles tours. Il s’agit d’un urbanisme d’un autre temps. Nous estimons cependant qu’aucune porte ne doit être fermée. Nous invitons de ce fait les Ghlinois à participer à la construction de ce nouveau quartier en nous soumettant leurs idées.”
Une rencontre se tiendra ainsi ce dimanche 30 avril, au siège social de Toit&Moi (avenue du Millénaire, 60 à Ghlin). Après une présentation générale du contexte, les participants seront invités à faire entendre leurs voix et à brainstormer. Une visite du site sera proposée dans la foulée. “17 hectares, ce n’est pas rien. Ils ont droit à la parole”, insiste encore le président. Les idées soumises seront ensuite débattues en interne, aux côtés de l’échevin de l’urbanisme de la ville de Mons et la Région wallonne.
”On part, a priori, sur une certaine mixité entre locataires sociaux et propriétaires. Certains logements seront donc à vendre. On imagine aussi une épicerie, une garderie,… Ce genre de choses.” Marc Darville ne peut se prononcer avec précision sur un calendrier. Mais il espère pouvoir donner une nouvelle orientation au site et lancer l’appel à projets d’ici la fin de cette année. C’est donc un sérieux coup d’accélérateur qui pourrait être donné au dossier.