La destruction des nids de frelons asiatiques désormais prise en charge par les pompiers de la zone de secours Hainaut-Centre
Jusqu’ici, les citoyens qui appelaient pour en signaler devaient débourser 140 euros. Ce sera désormais gratuit !
Publié le 30-04-2023 à 16h05
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En à peine cinq ans, ils se sont invités et installés durablement chez nous. Ils, ce sont les frelons asiatiques, véritables cauchemars pour apiculteurs et, plus globalement, pour la biodiversité, l’insecte n’ayant pas de prédateur connu chez nous. La destruction des nids (ils peuvent émettre jusqu’à 500 fondatrices !) est dès lors primordiale. Et pourtant, jusqu’ici, le coût de cette intervention était un frein pour bon nombre de ménages.
Bien consciente de cette situation, la zone de secours Hainaut-Centre a décidé de prendre en charge les coûts liés à ces interventions. “J’avais déjà soumis l’idée lors d’un précédent conseil de zone et tout le monde semblait être ouvert à la proposition”, souligne Jacqueline Galant (MR), bourgmestre de Jurbise. “Le colonel a étudié la possibilité d’y répondre favorablement et a finalement validé la prise en charge par la zone.”
Concrètement, cela signifie que les citoyens pourront appeler les pompiers lorsqu’ils constatent la présence d’un nid de frelons asiatiques, sans avoir à en assumer le coût. “Il n’était pas rare que les citoyens appellent mais laissent tomber une fois qu’on leur annonçait qu’ils devraient payer 140 euros”, précise encore la bourgmestre. Une situation qui devrait donc prendre fin.
”Qui a envie de payer pour la destruction d’un nid qui ne se trouve pas chez soi ? Personne”, complète Éric Thiébaut (PS), président de la zone de secours Hainaut-Centre. “Les frelons asiatiques sont un désastre pour notre environnement et sont par ailleurs extrêmement dangereux en cas de piqûre. Notre zone s’est équipée spécifiquement pour procéder à la destruction des nids. Il est donc normal que nous puissions intervenir plus souvent.”
Combien ce service coûtera-t-il à la zone ? Impossible de le dire pour l’instant. “Seulement des heures de prestations pour nos équipes, a priori”, annonce le président. “On se laisse quelques mois pour évaluer le service.” Jusqu’ici, c’est la région wallonne qui était chargée d’assurer la destruction des nids. Mais les communes sont fortement sollicitées sans que les services ne parviennent à répondre rapidement aux demandes.