Débat entre Bouchez et Francken à Jurbise : le SETca annonce “un comité d’accueil”

Le syndicat promet cependant une manifestation pacifique.

Emeline Berlier
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Le débat annoncé entre les deux hommes ne plait pas à tout le monde...

Ce jeudi, Georges-Louis Bouchez (MR) et Théo Francken (N-VA) débattront de l’avenir du pays. L’événement, organisé par Jacqueline Galant (MR), avait déjà suscité quelques réactions, tant positives que négatives. Ce mercredi, par voie de presse, c’est le SETca qui réagit. Le syndicat annonce en effet que ses membres seront présents pour constituer “un comité d’accueil” aux débattants.

Par cette présence, nous voulons, de manière pacifique mais résolue, contester leurs politiques néo-libérales et antisociales”, explique Patrick Salvi, secrétaire régional. “En effet, nous ne voyons pas quelle est la plus-value pour notre région d’une telle rencontre qui n’est certainement pas un débat puisqu’ils défendent les mêmes valeurs de rejet, d’exclusion, de mépris envers les chômeurs, les malades de longue durée, les immigrés, mais également les Wallons.”

Une annonce qui passe plutôt mal auprès de l’organisatrice. “Je suis avant tout assez surprise de la façon de procéder. Une personne bien intentionnée m’a transmis la volonté du syndicat de manifester ce jeudi mais à aucun moment, je n’ai eu de demande d’autorisation par le SETca”, regrette Jacqueline Galant. “Chaque manifestation, même pacifique, doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’autorité administrative.”

Informée, Jacqueline Galant annonce avoir elle-même pris contact avec la police. “Le SETca a promis une présence pacifique, nous espérons que parole sera tenue, mais nous n’avons pas d’autre choix que de prendre des dispositions et de renforcer les effectifs prévus. C’est regrettable car la police a des choses plus urgentes à traiter. Mais compte tenu des tensions qui avaient émaillé le repas de Georges-Louis Bouchez, nous n’avions pas le choix.”

Un conflit ouvert oppose effectivement le président du MR à Patrick Salvi. Entre les deux hommes, les tensions sont vives. “Nous organisons une conférence, ce n’est certainement pas le lieu approprié pour régler un conflit entre personnes. Je tiens par ailleurs à rappeler qu’en tant que présidente d’arrondissement, je suis encore libre d’inviter qui je veux ! Je ne me mêle d’ailleurs pas de savoir qui ils invitent dans leurs conférences !”

Pour rappel, les deux élus débattront de l’avenir de la Belgique en tentant de répondre à plusieurs questions : Quel avenir pour les 200 ans de la Belgique ? Le dialogue entre Flamands et Wallons est-il rompu ? La Wallonie ralentit-elle la Flandre dans son développement ? Confédéralisme ou refédéralisations, quel modèle étatique pour réduire les structures toujours trop nombreuses ?

Le débat devrait réunir près de 300 personnes. Il est organisé ce jeudi à 19 h 30 au sein de la salle Jacques Galant, à Jurbise.

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