Après quelques couacs, les Montois ont finalement adopté le nouveau schéma de collecte de déchets
L’intercommunale Hygea tire un bilan positif de ces changements.
Publié le 08-03-2023 à 14h06
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Depuis le mois de novembre dernier, les Montois sont invités à trier plus, à trier mieux. Si le nouveau schéma de collecte initié par l’intercommunale Hygea a suscité quelques crispations et critiques, force est de constater qu’aujourd’hui, la majorité des citoyens ont intégré les changements proposés. Ce n’était pourtant pas gagné, au regard des sacs-poubelles blancs qui jonchaient encore les trottoirs il y a quelques semaines.
”Une minorité de citoyens s’entêtent à présenter en collecte des sacs blancs, qui ne sont donc plus conformes”, explique Anne Copin, en charge de la communication pour Hygea. “Dans l’ensemble cependant, on constate que les changements ont été bien acceptés, et assez rapidement, en fait. Du côté de Binche, il a pratiquement fallu une année pour que le nouveau schéma soit accepté et respecté.” De même, le partenariat avec le groupe privé Dufour, s’il a essuyé quelques difficultés lors de la mise en route, est désormais rodé. “On a pu espacer la fréquence des réunions opérationnelles.”
Comme pour tout, quelques irréductibles persistent et tentent toujours de faire collecter d’anciens sacs. Et n’hésitent pas à le faire savoir via les réseaux sociaux. “Hygea, j’ai acheté tes sacs-poubelles et tu as décidé de changer les couleurs. Ce n’est pas mon problème. Cela fait plus d’un mois que le camion n’a pas récupéré les trois sacs qu’il me restait de mon stock […]”, écrit un internaute. “Allons-nous continuer à jouer à Tom et Jerry ? J’ai le temps et vous pouvez être sûrs d’une chose : je ne changerai pas les sacs-poubelles […]”
De son côté, l’intercommunale rappelle qu’une période de transition a été instaurée, justement pour permettre aux citoyens d’écouler les rouleaux déjà entamés et d’échanger ceux qui ne l’étaient pas. “Par souci d’équité, on pouvait difficilement faire autrement, les citoyens de Frameries ou Quévy, pour ne citer qu’eux, ayant bénéficié de cette période de tolérance à l’époque.” Les citoyens qui ne respecteraient pas le nouveau schéma de collecte s’exposent en revanche à des amendes.
”Il revient à la ville de Mons de s’attaquer à cette problématique en envoyant des agents constatateurs. De notre côté, on tire un bilan positif du changement. Cela se reflète d’ailleurs dans les chiffres : en 2022, nous tournions autour de 188 kg de déchets par an et par habitant. Les dernières données stabilisées fixent la production à 130 kg par an et par habitant, parmi lesquels 100 kg de déchets résiduels et 30 kg de déchets organiques.”
Le tri sélectif semble donc porter ses fruits, notamment au niveau des déchets organiques.