Les Montois de The Movement Theory toujours en lice dans l’émission The Dancer : “on veut proposer quelque chose de différent à chaque fois !”

Les quatre danseurs défendront leur place lors de la 2e demi-finale ce mardi.

Emeline Berlier
Le groupe a séduit le public et le jury jusqu'ici.
Le groupe a séduit le public et le jury jusqu'ici. ©Martin Godfroid

Diffusé sur la Une et sur Auvio, the Dancer connaît un véritable succès d’audience. Le concours de danse qui met en compétition des talents de tout âge et de tout horizon a ni plus ni moins pour objectif de dévoiler le meilleur danseur de Belgique. L’étau se resserre désormais et le nom du grand vainqueur sera bientôt dévoilé. Ils ne sont en effet plus que sept à pouvoir prétendre au titre. Parmi eux, le groupe montois The Movement Theory.

Coup de cœur de Laurien Decibel lors de la première émission, lui permettant ainsi d’être automatiquement qualifié pour les demi-finales, le groupe a séduit 95 % du public lors de son dernier passage. Ce mardi, il défendra une nouvelle fois sa place et démontrera que sa présence à ce stade de l’émission n’est pas due au hasard. Étant donné le niveau exceptionnel de l’émission, le suspense reste de taille.

“On se dit que ce qui doit arriver arrivera. On est surtout préoccupés par la volonté de proposer une belle prestation, d’aller au bout de l’expérience scénique, que de proposer quelque chose qui séduira mais qui sera moins qualitatif”, explique Malik Zaryaty. “L’émission rassemble la crème de la danse en Wallonie et le niveau est très élevé. Il y a de ce fait une certaine pression car il y a une attente du public.”

Pour autant, le collectif ne perd pas de vue son objectif : profiter de l’expérience. “C’est énormément de travail, de longues journées (et parfois des nuits) de répétition et pas mal de mélange de sentiments, on oscille beaucoup entre bonheur et épuisement. On a vraiment à cœur de pouvoir proposer de quelque chose de millimétré. Cette différence entre quelque de bien et de très bien nécessite des heures et des heures supplémentaires de travail. De l’extérieur, cela ne se remarque pas, mais on aime se dire que cette connexion, cette symbiose se ressent malgré tout.”

Les chorégraphies irréprochables de The Movement Theory ont jusqu’ici fait mouche. “On a totalement confiance en ce que l’on fait mais c’est toujours appréciable d’avoir un retour positif. Ça nous donne envie de continuer et de partager toujours plus. ” Pour l’émission de ce mardi, Malik, Maxime, Arielle et Axel, tous âgés entre 22 et 28 ans, proposeront encore quelque chose de différent.

“C’est un challenge que l’on s’impose. On ne veut pas se reposer sur des acquis et garder la même recette, même si elle fonctionne. On se demande si, du coup, le public nous suivra mais on a à cœur de toujours proposer autre chose. ” Réunis depuis 2019, les danseurs avaient déjà participé au concours World of Dance, organisé dans plus de 25 pays avant une grande finale aux États-Unis. Avant la crise sanitaire, ils avaient ouvert leur propre studio de danse.

Mauvais timing oblige, c’est dans un studio bruxellois que les quatre amis poursuivent leurs entraînements. “On a beaucoup de projets, et pour l’instant l’émission. On n’a pas pris le temps de réfléchir à la réouverture d’un studio personnel. On pense que l’émission suscite un certain engouement autour du monde de la danse et nous offre un beau coup de projecteur. On était déjà connu dans le milieu de la danse ; on l’est désormais aussi du grand public. ”

Comment cette nouvelle notoriété pourrait-elle changer la vie de ces danseurs, véritablement animés par leur passion ? L’avenir le dira. En attendant, l’objectif reste de s’imposer à l’issue de la prestation de ce mardi.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...