Assises du Hainaut: Logan Hannecart est responsable de ses actes

Logan Hannecart était aussi dépendant à l'alcool et à la drogue au moment des faits. Il est aussi décrit comme impulsif, principal facteur de dangerosité chez lui. Au moment des faits, aucune maladie mentale n'a été détectée chez l'accusé. Toutefois, les experts proposent un suivi médico-psycho-social, nécessaire pour l'accusé, présenté comme une personnalité anti-sociale, vivant en marge de la société.

Logan Hannecart a fait un séjour de deux jours en psychiatrie après une tentative de suicide. Il avait sauté d'un pont. "Le diagnostic retenu était un trouble du comportement de type anti-social". L'accusé n'a pas poursuivi les soins proposés, quelques semaines avant les faits. Lors de la reconstitution, l'accusé s'est montré détaché par rapport aux faits et à la victime. "Il était passif, sans être opposant à la reconstitution", note le psychologue.

L'accusé a déclaré s'être senti menacé par la victime, armée d'un couteau et exigeant une relation sexuelle. Les experts ont abordé l'orientation sexuelle de l'accusé, lequel leur a répondu qu'il ne se prostituait pas, contrairement à ce qu'auraient déclaré certains de ses proches.

Le 9 août 2020, Logan Hannecart a tué Casimiro Da Rocha Barbosa de sept coups de couteau au thorax et dans le ventre. Les faits ont eu lieu dans l'appartement de la victime à Jemappes. La nuit du crime, Logan Hannecart a été interpellé par la police de Mons, après avoir tenté de forcer une grille d'entrée avec la voiture de la victime.

Il a été remis en liberté après un passage au commissariat de police, déclarant qu'il était un collègue de Casimiro et que ce dernier lui avait prêté son véhicule, sans lui donner le code d'ouverture de la grille. Il a été arrêté à Namur neuf jours plus tard. L'accusé ne conteste pas avoir porté les coups de couteau à la victime.