1,7 million d’euros de subsides pour rendre Mons plus cyclable
La Ville va soumettre à la tutelle wallonne une bonne vingtaine de projets pour rendre des rues plus adaptées au vélo.
Publié le 20-09-2021 à 17h01
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Avec le plan Wallonie Cyclable, la Région a lancé en septembre 2020 un appel aux communes présentant un haut potentiel de développement du vélo quotidien. Le but? Réaliser toute une série d’aménagements qui amélioreront les conditions de pratique du vélo. 116 communes ont été sélectionnées en mars dernier pour prendre part à ce vaste plan. Mons fait partie des plus grosses qui vont pouvoir bénéficier d’un subside de 1,7 million d’euros. Et on en sait plus maintenant sur les aménagements qui pourraient être réalisés.
Le collège communal a en effet retenu une quinzaine de voiries où des rues cyclables pourraient être aménagées, et une dizaine d’autres où des aménagements cyclables pourraient être effectués. Pour les premières, il s’agit de poser des amorces en thermoplastique afin d’attirer l’attention des véhicules, d’installer des logos et une signalisation, mais aussi de mettre en place des dispositifs ralentisseurs. Ce sera par exemple le cas sur une partie du chemin de la Procession, à la rue Franche à Nimy, à la rue Hector Delanois à Cuesmes ou encore à la rue Fariaux.
Quant aux aménagements cyclables, ils varient en fonction de la situation. À la rue du Trieu par exemple, deux pistes cyclo piétonnes unidirectionnelles seraient aménagées, avec une zone dédiée aux piétons et une autre jumelée pour les cyclistes. À la rue Valenciennoise, une piste cyclo piétonne pourrait être aménagée avec la pose d’une glissière séparant le flux des piétons et celui des cyclistes. Le long de la rue du Grand Large et de l’avenue de la Sapinette, un chemin réservé aux usagers actifs serait aménagé, avec partage de l’espace dévolu.
Ce ne sont que quelques exemples des travaux prévus. L’ensemble du plan montois va maintenant être remis à la tutelle wallonne pour validation. Chaque projet fera ensuite l’objet d’un avant-projet qui permettra d’affiner avec le SPW les aménagements et de préciser les investissements. Yves André (cdH) se réjouit d’ores et déjà de voir l’hypercentre de Saint-Symphorien devenir presque entièrement cyclable, ce qui permettra de réduire la vitesse dans une zone qui abrite deux écoles.
Du côté de Mons en Mieux, on salue l’opportunité de rendre la Cité du Doudou plus cyclable. Mais on s’interroge sur la justification des projets retenus et on craint un manque de cohérence. En effet, le Plan Communal de Mobilité doit encore arriver. Et les axes pénétrants, stratégiques en matière de mobilité douce, relèvent du SPW.
Mais l’échevine Charlotte De Jaer a veillé à éviter ces éventuels écueils. Le bureau d’études qui planche sur le Plan communal de Mobilité a été impliqué dans la préparation des projets à rentrer pour Wallonie Cyclable. L’échevine est par ailleurs en contacts réguliers avec le SPW sur les aménagements en cours ou à venir à Mons. «La liaison avec les infrastructures wallonnes est très importante, elle se retrouve au cœur de notre candidature. Les voiries structurantes sont en effet des voiries régionales sur lesquelles nous n’avons pas la main. Mais à travers les nombreuses discussions que nous avons avec le SPW, nous avons pu venir proposer des tronçons qui vont justement permettre de liaisonner les investissements colossaux du SPW sur le territoire de Mons», explique Charlotte De Jaer. À terme, l’objectif est de pouvoir circuler à vélo entre le centre-ville et les différents villages sans devoir passer par des points noirs qui manquent d’aménagements adaptés aux cyclistes.
G.La