Elections : sans siège, Laurent Louis dissout son parti Debout les Belges
Dans une lettre postée sur la page Facebook du parti Debout les Belges, Laurent Louis a annoncé vouloir mettre un terme à son mouvement politique. Dans le même temps, l'ancien député promet de rester actif et de continuer à mener le combat pour un système électoral « plus démocratique ».
Publié le 26-05-2014 à 13h26
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Laurent Louis en électron libre (et provocateur) de la Chambre, c'est fini ! Incapable de sauver son siège, le politicien a décidé dans la foulée des élections de ce dimanche de dissoudre son parti politique. «Dès à présent, notre mouvement citoyen quitte la scène politique pour s’engager dans la voie de l’information et de l’éveil des citoyens », assure le président de Debout les Belges sur la page Facebook de son parti.
Dans une lettre destinée à ses partisans et publiée en début d’après-midi, l’ancien député y explique n’avoir aucun regret. «Nous n’avons pas à rougir de nos scores électoraux. En ce qui me concerne, je suis très fier de mon résultat personnel dans le Hainaut.» Pourtant largement battu par le Parti Populaire dans la plupart des circonscriptions wallonnes, Laurent Louis entame alors un énième plaidoyer en faveur d’une modification du système électoral belge, un système qui «n’est pas démocratique mais particratique.»
Souhaitant «une véritable révolution», l’ancien leader de Debout les Belges refuse de baisser les bras. «Certes, nous avons perdu le combat politique, un combat qui était perdu d’avance mais nous n’avons pas encore perdu le combat de l’information et de l’éveil des Belges.» Le fauteur de troubles n’en a donc pas totalement fini…
Louis a recueilli un peu plus de 13.000 voix de préférence, soit un score supérieur à de nombreux candidats élus et parfois bien placés sur les listes. A l’arrivée, il est la 7e figure politique dans la province. Si son parti atteint 3,84% dans la province, et ne franchit donc pas au seuil d’éligibilité de 5%, il arrive toutefois à ce score dans certains cantons, comme ceux de Charleroi ou de Châtelet.
Une carrière politique décousue
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