Manque de fair-play lors de la petite finale Crossing Schaerbeek - Manage en D3 amateur: «Cela restera dans les annales de la honte du football»
Prolongations surréalistes lors de la petite finale entre Manage et le Crossing Schaerbeek en D3 amateur. Yanis Papassarantis, l’un des joueurs de Manage, est revenu sur Facebook sur la fin de la rencontre: « Cela restera dans les annales de la honte du football ».
- Publié le 24-05-2022 à 09h56
- Mis à jour le 24-05-2022 à 09h59
Dimanche, c’était l’incompréhension lors de la petite finale du tour final D3 entre Manage et le Crossing Schaerbeek.
La rencontre s’était soldée par un partage, un partout. Le début des prolongations va rapidement sourire à Manage. Dès la 92eminute, l’équipe prend l’avantage grâce à un penalty. Dans la foulée, un joueur de Manage se blesse et s’arrête de jouer.
Sur un geste de fair-play, le Crossing rend le ballon à Manage. Mais un Schaerbeekois reprend le ballon et égalise.
Face à cette attitude, l’un des joueurs du Crossing reprend le ballon en direction de son but afin de remettre le score en faveur de Manage. Cela ne plaira pas à plusieurs joueurs de son équipe, qui tenteront de lui reprendre le ballon.
Incompréhension de l’équipe de Manage face à l’attitude des Schaerbeekois. Ils décident d’arrêter de jouer. Un joueur du Crossing en profite alors pour récupérer le ballon et mettre un 3-2, alors même que l’équipe adverse avait totalement arrêté de jouer.
C’est donc dans cette attitude que le Crossing Schaerbeek a gagné la petite finale de D3.
Yanis Papassarantis, l’un des joueurs de Manage ayant disputé la rencontre, est revenu sur cette étrange fin de match dans une publication partagée sur son compte Facebook. "Ça fait 20 ans que je joue au foot.. J’en ai vécu des choses mais ce qui s’est passé hier après-midi restera dans les annales de la honte du football", a-t-il commenté, avant de poursuivre: "Alors qu’on menait 1-2 dans la prolongation, cette équipe de Schaerbeek se permet de faire croire qu’ils vont rendre le ballon et nous la font à l’envers..."