Une pétition en ligne contre la libération de Paolo Falzone sous bracelet électronique : déjà plus de 4 000 signatures en trois jours

Mise en ligne ce samedi, la pétition recueille de plus en plus de signatures.

Thomas Donfut
Wagen rijdt in op menigte carnavalisten in Strépy - Paolo Falzone blijft nog langer in gevangenis
Le 20 mars 2022, dans des circonstances qui restent encore à éclaircir, Paolo Falzone avait foncé dans un groupe composé de gilles à Strépy. ©BELGA

Ce vendredi, on apprenait la possibilité de libération de Paolo Falzone, en tout cas sous bracelet électronique. Une décision de la part de la juge de la Chambre du Conseil qui a surpris beaucoup de monde. À commencer par les proches des victimes qui ne comprenaient pas cette décision. “J’éprouve beaucoup de déception par rapport à cette décision. Le plus dur, c’est de l’imaginer tranquille à sa table chez lui. Il a beau exprimer des regrets par rapport à ce qui s’est déroulé, encore heureux, cela ne nous rendra jamais mon frère”, nous avait confié Nicola D’Andrea, frère de Fred, le gille qui a perdu la vie le 20 mars 2022.

Si l’appel du Parquet quant à cette décision laisse un peu de répit aux proches des victimes, celui-ci n’est peut-être que temporaire car personne ne sait encore s’il sera entendu.

Depuis ce samedi, une pétition en ligne circule sur le site www.leslignesbougent.org contre la libération de Paolo Falzone sous bracelet électronique. “Il est inconcevable que ce type de personne puisse bénéficier d’une libération sous bracelet à domicile ou celui d’un proche”, indique l’auteur de la pétition qui est resté anonyme. “Bien que le parquet a décidé d’interjeter appel gelant de ce fait sa libération, marquons plus que jamais notre désaccord.

4200 pétitionnaires

À l’heure d’écrire ces lignes, les pétitionnaires étaient de plus de 4 200 et leur nombre ne cesse d’augmenter d’heure en heure. Parmi les commentaires des personnes ayant signé la pétition, beaucoup de colère, d’indignation. “La place d’un criminel est en prison et nulle part ailleurs”, indique l’un. “Je suis contre le fait que le prévenu puisse profiter de sa liberté avant que son procès (pour meurtre et homicides) n’ait eu lieu”, commente l’autre. “Inadmissible d’être en liberté après avoir détruit autant de familles”, souligne un troisième.

À compter de vendredi dernier, la Chambre du Conseil avait 15 jours pour prendre sa décision.

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