Impliqué dans l’affaire Hakimi, un légionnaire moldave est poursuivi pour des coups à La Louvière.

Il prétend avoir agi en état de légitime défense face à un homme agressif.

justice proces  verdict dans l'affaire Pauwels/Hakimi. Le président Moulart, attendu pour 14 h dans l'ancienne salle d'audience de la cour d'assises de Mons,
Le prévenu avait été acquitté pour des faits de grand banditisme jugés à Mons. ©Bauweraerts Didier

Un ancien légionnaire de nationalité moldave, poursuivi dans le cadre du mégaprocès de grand banditisme connu sous le nom de l’affaire Hakimi, a comparu devant le tribunal correctionnel de Mons, jeudi matin, pour répondre de coups et blessures. Les faits ont eu lieu le 7 juillet 2021 à La Louvière.

Le 17 novembre 2022, le tribunal correctionnel l’a condamné par défaut à une peine de huit mois de prison et à une amende de 400 euros. Le Moldave a fait opposition au jugement, et compte encore sur Me Thomas Puccini pour lui sauver la mise.

L’avocat avait convaincu le tribunal, et puis la cour d’appel, dans l’affaire Hakimi. Le légionnaire a été blanchi pour toutes les préventions liées au grand banditisme, alors que le ministère public soutenait qu’il avait participé à un vol avec violence à Lasne.

Le légionnaire avait été néanmoins condamné à une peine de six mois pour avoir détruit le mobilier dans sa cellule. “Il a passé quatorze mois en détention préventive avant d’être acquitté, il n’a pas pu maîtriser ses nerfs”, indique son avocat.

Trois versions différentes

Une nouvelle fois, Me Puccini plaide l’acquittement. Après examen du dossier répressif, il constate que les versions des protagonistes sont différentes. “Le tribunal a privilégié la version de celui qui a appelé la police. Qui dit la vérité ? Il n’y a ni témoins, ni caméras de surveillance. Il existe un doute”, plaide le pénaliste.

Le légionnaire confirme qu’il y a eu une bagarre, entre le plaignant et l’un de ses amis. L’un refusait de donner une cigarette à l’autre. “Je suis intervenu pour les séparer et cette personne est arrivée vers moi pour me frapper. Je me suis défendu”, insiste le légionnaire.

Le tribunal rendra son jugement au début du mois d’avril.

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