Projet de maison villageoise à Sars-la-Bruyère : 260 riverains s’y opposent
L’ampleur du projet en effraie plus d’un.
Publié le 28-04-2023 à 18h04
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Nous l’évoquions en début de semaine : le projet de maison villageoise, à Sars-la-Bruyère (Frameries) avance enfin. Du 10 au 24 avril dernier, les citoyens étaient notamment invités à prendre connaissance du dossier et à formuler, éventuellement, leurs remarques et suggestions. Ils sont cependant 260 à avoir décidé d’aller plus loin, puisqu’une pétition a été signée et transmise aux autorités locales.
”Nous avions déjà entendu parler de ce projet par le passé mais nous ne nous attendions pas du tout à cela”, témoigne Thierry Bosser, riverain voisin. “Tout le monde a donc été un peu surpris par l’affichage sur le site. En compagnie de plusieurs habitants, je suis allé consulter le dossier à l’administration. Nous avons découvert l’ampleur du projet avec beaucoup de stupéfaction.”
En témoigne la rapidité avec laquelle les signatures ont été récoltées. “Il a fallu moins d’une semaine, et les signataires ne sont que des habitants du village. La levée de boucliers a été très rapide, pour plusieurs raisons. Si l’on peut passer au-dessus de la considération esthétique du projet, sa destination nous effraie. On l’appelle maison villageoise mais en réalité, c’est une salle des fêtes.”
Et de poursuivre : “Elle pourra accueillir jusqu’à 175 personnes lors d’événements publics ou privés. Les citoyens ne sont pas du tout demandeurs de cela, ce qu’ils veulent, c’est un local au sein duquel organiser des activités locales. Ce n’est pas comme cela que les choses sont présentées dans les documents de demande de permis. Et c’est bien ce qui nous effraie. Nous souhaitons que la destination et l’ampleur du bâtiment soient revues.”
Une réunion a été sollicitée auprès du bourgmestre de Frameries, Jean-Marc Dupont (PS). Cette dernière est prévue au début du mois de mai. “Nous ne sommes pas dans l’opposition bête et méchante. Mais on parle d’un projet à destination des citoyens, pour répondre à leurs besoins. Force est de constater que ce qui est imaginé ne leur convient pas. Nous espérons être entendus.”
Dans nos colonnes ce lundi, le bourgmestre rappelait que l’idée était d’offrir un lieu aux associations et aux habitants et que le collège communal aurait toujours le dernier mot quant aux activités qui s’y tiendraient. À ce stade, ces propos n’ont pas permis d’apaiser les inquiétudes.