Trois des huit victimes belges du violeur de la Sambre introuvables pour venir témoigner au procès
Trois des huit victimes belges, dont les autorités judiciaires françaises ont pourtant les prénoms et noms, sont « introuvables ». Elles ne pourront donc être entendues comme témoins dans le procès de Dino Scala, présenté comme le violeur de la Sambre, qui a débuté ce vendredi 10 juin 2022.
Publié le 10-06-2022 à 22h00
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C’est une difficulté soulevée par les magistrats lors de la première demi-journée du procès de Dino Scala, présenté comme le violeur de la Sambre. Une demi-journée dédiée principalement au tirage au sort des jurés et à la lecture du rapport du président de la cour d’assises du Nord.
Sur les 56 victimes, beaucoup de femmes ont manifesté leur désir de ne pas être présentes au sein de la cour d’assises. Quatre d’entre elles étaient également citées comme témoin, ce qui va compliquer le déroulé des débats les semaines suivantes.
Trois des huit victimes belges, dont les autorités ont pourtant les prénoms et noms, sont "introuvables". "Nous n’avons pas retrouvé leur trace et nous n’avons donc pas pu les citer pour qu’elles soient entendues en qualité de témoin, faute d’adresse" , a indiqué le président de la cour.
La plus jeune des filles de l’accusé a, elle, "peur" pour sa sécurité en venant témoigner lundi.Surtout que sa sœur enceinte, qui a été agressée, "ne sera pas présente à l’audience" , mais une lettre sera néanmoins lue.
Jugé pour 17 viols, 12 tentatives de viol et 27 agressions ou tentatives d’agression sexuelle devant la cour d’assises du Nord, à Douai, l’accusé s’est ensuite exprimé pendant près de deux heures ce vendredi après-midi, notamment pour évoquer sa famille, et son travail.