Trois élèves de l’Athénée Royal de Dour ont exposé leur projet de gant qui traduit en langue des signes lors de l’EUCYS

Leur projet avait déjà été récompensé lors de la Foire scientifique 2023 organisée par les Jeunesses Scientifiques de Belgique.

Florian Ducobu
L'Athénée Royal de Dour représentait la Belgique au concours.
L'Athénée Royal de Dour représentait la Belgique au concours. ©Michael Chia

Les jeunes scientifiques étaient à l’honneur cette semaine à Bruxelles à l’occasion du Concours Européen pour Jeunes Scientifiques 2023 (EUCYS). À cette occasion, 136 jeunes scientifiques de 14 à 20 ans, issus de 36 pays, ont présenté au grand public à Bruxelles leurs innovations à l’occasion d’un concours international organisé par la Commission européenne et les “Jeunesses scientifiques de Belgique”. Parmi eux, trois élèves de l’Athénée Royal de Dour ont pu présenter leur projet de gant traduisant en langage des signes.

Pendant plusieurs jours, les 136 participants ont été de réels ambassadeurs de la science et ont eu l’occasion de montrer le fruit de leurs recherches en équipe. Chaque projet a été sélectionné pour participer au Concours ayant lieu à Bruxelles, après avoir été récompensé dans son propre pays. Les lauréats sont issus des pays européens mais aussi de l’Arménie, du Canada, de la Chine, de l’Égypte, des États-Unis, de la Géorgie, de Corée du Sud, Suisse, Turquie ou d’Ukraine. Un projet belge a concouru également. Trois élèves de l’Athénée Royal de Dour ont en effet exposé leur “gant qui traduit en langue des signes”, récompensé lors de la Foire scientifique 2023 organisée par les Jeunesses Scientifiques de Belgique.

Un concours pour faire naître des vocations

L’objectif de ce concours est de promouvoir la science, d’inspirer des carrières scientifiques et d’inciter à la rencontre de jeunes scientifiques au niveau international. En Belgique, selon une étude l’IBSA, seul un étudiant sur cinq choisit une orientation STEM (l’acronyme de Science, Technology, Engineering&Mathematics) dans l’enseignement supérieur, ce qui confère au pays le troisième score le plus bas au sein de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques). Parmi les étudiants entamant ces études, seulement 22 % étaient des femmes en 2015”, rapportent les organisateurs.

Un concours qui vise donc à faire naître des vocations dans le pays. Les jeunes dourois inspireront sans nul doute de nombreux camarades de classe. Avant eux, d’autres ont eu l’occasion de briller. C’est le cas de Luca Luongo, ancien participant belge et bénévole au EUCYS 2023, ingénieur à l’ESA (Agence spatiale européenne). “Participer à ce concours a eu un impact sur ma carrière : j’ai voyagé et dû parler anglais avec d’autres jeunes scientifiques. Actuellement, je travaille à l’Agence Spatiale Européenne aux Pays-Bas où j’ai donc des collègues espagnols, français, anglais… J’ai appris, grâce au concours, à collaborer avec des personnes d’autres pays, ayant d’autres habitudes de travail. Sur le CV, avoir participé à cette compétition, démontre aussi qu’on s’implique en tant que jeune dans des activités scientifiques. C’est une preuve de motivation et de passion”, indique-t-il.

À noter que c’est la troisième fois que ce concours a lieu à Bruxelles. Le concours de l’Union européenne pour jeunes scientifiques y avait eu lieu pour la première fois en 1989, après que Jacques Delors, alors président de la Commission européenne, a décidé de reprendre une foire scientifique européenne qu’une grande entreprise d’électronique néerlandaise organisait depuis 1968.

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