Festivals: les 5 choses à retenir de Dour 2022
Pendant une semaine, près de 250 artistes se sont produits sur les huit scènes du festival de Dour pour son retour après deux années d’annulation.
- Publié le 18-07-2022 à 09h14
- Mis à jour le 18-07-2022 à 12h12
Après deux éditions annulées en raison de la pandémie, le festival de Dour a fait son grand retour du 11 au 17 juillet.
Comme à son habitude, la programmation était éclectique avec des concerts pour tous les goûts: de l’électro, de la pop, du R’n’B, du rap, du rock, du reggae… Retour sur les temps forts qui ont animé cette semaine musicale.
1.La bonne surprise: la propreté du site
Point positif notable du festival: le site était fréquemment nettoyé. Bien qu’après chaque concert, le sol était jonché de mégots de cigarettes et de gobelets en plastique, les équipes de bénévoles passaient pour nettoyer rapidement avant le concert suivant.
2.La confirmation du rap belge
Cette année encore, il y avait beaucoup de rappeurs programmés à Dour. Parmi eux, la scène belge était bien représentée avec Roméo Elvis, les Bruxellois Hamza et Gotti Maras, le Vervietois Green Montana, le Liégeois Bakari ou encore le groupe flamand Stikstof. On retiendra notamment la prestation de Caballero et JeanJass mercredi soir. Le duo a animé le concert avec différents événements comme un faux clash entre les deux rappeurs ou une distribution de CBD.
3.La claque avec la scène la Balzaal
Pendant toute la durée du festival, une vingtaine de DJ se sont relayés pour faire danser des milliers de festivaliers jusqu’à tard dans la nuit. Parmi eux, certains DJont fait l’une des prestations les plus importantes de leur carrière, comme le Bruxellois Otton qui a fait l’ouverture de la scène pour la journée d’hier. Plusieurs grands noms se sont également succédé chaque soir avec entre autres DJ Koze, Blondi:ish, Carl Cox et Monika Kruse.
4.Les découvertes d’artistes belges prometteurs
La programmation de Dour faisait, comme à son habitude, honneur aux artistes belges. On se souviendra notamment des concerts du groupe soul EMY mené par la Gantoise Emy Kabore, du multi-instrumentiste David Numwami ou encore de la chanteuse pop et R’n’B Meyy.
5.Le bémol de la semaine: le bruit
Il y a eu beaucoup de critiques cette semaine sur le bruit produit par le festival. La musique et plus particulièrement les vibrations des basses ont été entendues à plusieurs dizaines de kilomètres du site à proximité de Mons. Avec des concerts qui duraient jusqu’à 4 heures du matin sur certaines scènes, les habitants des villages voisins ont éprouvé quelques difficultés à trouver le sommeil comme à Ghlin, Havré ou Quévy.