Dans les coulisses du festival de Dour
Des kilomètres de barrières, des tonnes de matériel, plus de 200 artistes… Dour est le plus gros festival de Wallonie.
Publié le 12-07-2019 à 07h58
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«Dour, c’est l’amour!» Ils y tiennent à «leur» festival, les bénévoles. Il faut bien ça pour monter des kilomètres de barrières, sous la pluie, les pieds dans la boue. Mais au bout de l’effort, il y a la récompense: le précieux bracelet pour assister aux cinq jours du festival.
Vincent Philippart a promené sa caméra à Dour pendant deux éditions du festival. Tout près de ces petites mains volontaires, mais aussi dans le cercle plus fermé des boss de l’événement. On assiste ainsi à une réunion avec le chef de police, entre l’un qui veut des portiques de sécurité, un autre qui trouve ça «ridicule». Il y aura finalement des détecteurs de métaux à l’entrée du site, plutôt pour «rassurer», parce que les «gens ont besoin de ça». L’équipe de tournage a eu accès à tout et pas que le plus glorieux: des fouilles de bagages où on trouve de la drogue dans des pots de choco à la tente de la Croix-Rouge où on soigne des festivaliers dans «des états compliqués». Mais aussi la fête immense, la danse, les festivaliers qui courent vers le camping dès l’ouverture, chargés comme des sherpas, les programmateurs qui se baladent incognito devant les scènes pour voir si leurs choix étaient les bons… Festif et instructif.
La Deux, 23.25