Bellini: la passsion dans les gants à Chapelle-lez-Herlaimont
Douglas Bellini a ouvert sa salle à Chapelle-lez-Herlaimont, il y a quatre ans, et a connu un succès rapide. Tout le monde y a sa place.
Publié le 24-10-2020 à 06h00
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L’ancien champion de boxe anglaise Douglas Bellini, 48 ans, a livré une quarantaine de combats chez les pros. Sa passion, il l’a réinvestie dans le coaching, avec l’aide d’assistants. Le nombre d’adhérents augmentant, il a ouvert un local et en 2016, naissait le Boxing Team Bellini. Il permet à chacun de pratiquer le noble art, selon son niveau. Le club est situé à Chapelle-Lez-Herlaimont, ouvert à tous et ce dès l’âge de 5 ans.
Douglas, parlez-nous de votre carrière.
«J’ai 31 combats amateurs et 39 combats professionnels à mon actif, dont une trentaine de victoires. J’ai été plusieurs fois champion de Belgique, en catégorie 63 kg, poids super-léger. Voici 4 ans, j’ouvrais ma salle de boxe.»
Comment se structure votre club?
«Je suis très fier à présent, d’accueillir 105 affiliés, dont des boxeurs d’entraînement qui viennent pour le plaisir. Je suis le gestionnaire du club et entraîneur, avec des collaborateurs comme Surik Petrosyan, boxeur pro qui entraîne les petits de 5 à 10 ans. Je suis aidé par un ancien boxeur professionnel, plus âgé et avec beaucoup d’expérience, qui s’appelle Georges Bollue et aussi par Vincenzo Zaccone. Mounir Lahrir, professeur stagiaire qui essaye d’avoir son diplôme d’entraîneur, complète le staff. Nous avons un groupe d’enfants, qui viennent le mercredi et le samedi s’entraîner, de 5 ans à 12 ans maximum. Les enfants viennent vraiment pour l’aspect éducatif, la belle boxe, ils ne se touchent pas au visage. Ils apprennent la précision et maintenir l’écart. Ils effectuent des pompages, ce sont donc des entraînements solides. Il y a ceux qui viennent en vue de faire des combats et d’autres pas. J’ai une trentaine de boxeurs, qui sont licenciés pour faire des combats en compétition, c’est énorme pour un club de boxe!»
Y a-t-il des boxeurs qui se démarquent chez vous?
«Dans ces trente boxeurs, j’ai trois professionnels. Surik Petrosyan (63 kg), Timur Nikarkhoev (80 kg), qui a été champion du monde des super-moyens, avec un beau palmarès (23 victoires dont 15 par KO ) et Thomas Anong (81 kg), un Africain de 80 kg vraiment très fort, on entendra parler de lui croyez-moi, il vient juste de passer professionnel. Pour en revenir à Timour Nikarkhoev, c’est un Belgo-Russe de calibre mondial, qui atterri chez nous voici un an, un boxeur avec un potentiel énorme. C’est un pugiliste un peu dans l’ombre pour le moment mais qui va vite revenir à la lumière, il s’entraîne comme un titan. Malheureusement le confinement n’aide pas son retour au premier plan.»