Moriau juge scandaleux l'amalgame entre sa situation et d'anciens politiques
L'amalgame entre la situation du député-bourgmestre de Chapelle-Lez-Herlaimont, Patrick Moriau, et celle de certains anciens politiques, qui n'étaient ni bourgmestre, ni député et qui occupaient encore un bureau à l'Hôtel de ville est "scandaleux", estime-t-il dans une réaction officielle.
Publié le 04-06-2009 à 06h00
"Comme chaque bourgmestre de ce pays, Patrick Moriau occupe bel et bien un bureau à l'Hôtel de ville de la commune où il a été élu bourgmestre", précise le communiqué. "Contrairement à ce qui a été écrit, il n'occupe qu'un seul bureau à l'administration communale de Chapelle."
Patrick Moriau souligne aussi que son bureau à la maison des parlementaires est mis à sa disposition par la Chambre des Représentants, et non par le PS.
Concernant sa rémunération, Patrick Moriau explique qu'il perçoit une rémunération globale, composée de l'indemnité parlementaire et d'une indemnité forfaitaire qui couvre les frais exposés par les parlementaires dans l'exercice de leur fonction. "Ayant choisi ce système forfaitaire, je ne déduis évidemment pas les frais réels et bien sûr aucun frais personnel pour mon bureau à la maison, mes frais de communication, etc.", indique-t-il encore.
Patrick Moriau affirme enfin que sa collaboratrice parlementaire administrative "le suit là où il est et où il a besoin d'elle". Il regrette que l'on puisse jeter l'opprobre sur ce mode de travail, qui ne comprend pas la moindre irrégularité ou illégalité, "mais qui correspond simplement à la réalité de terrain".
Il espère que "ses collègues députés-bourgmestres, tous partis confondus, relèveront la tête pour oser affirmer qu'il y a, avec ces accusations et ces amalgames totalement gratuits, un pas qui vient d'être franchi vers un poujadisme de mauvais aloi à trois jours des élections", conclut-il.