Parc aquatique Plopsaqua à Boussu : “Je ne lâche rien, je veux faire aboutir ce projet !”
Les démarches n’avancent pas comme le bourgmestre le souhaiterait mais ce dernier reste déterminé.
Publié le 26-12-2022 à 09h51
:focal(1766.5x1186:1776.5x1176)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AWQQRHTFCFFBHGVDONMKMMLRBU.jpg)
Un parc aquatique Plopsaqua ouvrira-t-il ses portes sur le territoire de Boussu ? Le bourgmestre maintient sa volonté de répondre par l’affirmative. En septembre dernier, il confirmait dans nos colonnes que les négociations étaient en cours depuis de longs mois pour permettre de faire aboutir cet ambitieux dossier. Il espérait d’ailleurs qu’une signature pourrait encore intervenir avant la fin de cette année.
Aujourd’hui pourtant, force est de constater que les démarches n’ont pas réellement avancé. “Tout était en ordre, ou presque, il n’y avait plus qu’à signer”, explique Jean-Claude Debiève. “Mais il faut composer avec quelques personnes qui freinent le dossier, qui sont contrariés lorsqu’on arrive avec de belles idées. On ne cesse de me parler de capacité de paiement, de faisabilité. Nous savons que c’est un projet qui tient la route et que l’on peut financièrement se permettre.”
Une étude de faisabilité est malgré tout réclamée par les services. “C’est une chance inouïe à côté de laquelle on risque de passer si les choses ne s’accélèrent pas. Une piscine communale, c’est un véritable gouffre financier. Pendant des années, notre piscine a représenté un déficit de 400 000 euros. On a injecté un budget fou dans son entretien, pour qu’elle soit finalement malgré tout fermée pour des raisons de sécurité !”
Plus que jamais, le bourgmestre rêve d’accueillir sur son territoire un parc aquatique digne de ce nom. “D’autres communes nous envient d’avoir cette possibilité. De mon côté, je ne compte pas lâcher l’affaire car je souhaite offrir ça à la population, aux enfants de la région. Tout le monde n’a pas la possibilité de se rendre à La Panne ou à Hannut-Landen. Je reste par ailleurs persuadé que sur le plan du développement économique, ce serait un atout considérable pour toute la région.”
Si le projet venait à voir le jour, le parc devrait être remboursé en 20 ans. “Mais en attendant, nous n’avons plus à nous soucier de sa gestion puisque Plopsa prend tout en charge : les frais liés au personnel, aux énergies, les réparations et l’entretien,… Et au bout de 20 ans, l’outil nous appartiendra. On peut difficilement faire mieux comme formule !” En contact avec le parc d’Hannut-Landen, le bourgmestre a récupéré plusieurs documents que les services doivent désormais éplucher.
“Ça a été possible ailleurs, pourquoi pas chez nous ? Il faut simplement un peu de bonne volonté. Mais en interne, certains préfèrent nous mettre des bâtons dans les roues. Sur un projet comme celui-ci, il est crucial de parler d’une seule et même voix.” Loin de se laisser abattre, le maïeur confirme sa volonté d’aller au bout de sa démarche et de tout faire pour que rivière sauvage, piscine à vagues et autre toboggan à trappe soient réalité à Boussu.