Ophélie, une Binchoise de 23 ans, a donné des cours de français au Sénégal pendant un mois : “une expérience inoubliable !”
Un séjour réalisé dans le cadre de ses études qui ne lui laissera que de bons souvenirs.
Publié le 20-02-2023 à 10h14
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En dernière année de bachelier pour devenir professeure de français, Ophélie avait l’opportunité de donner cours à l’étranger et elle l’a bien saisie puisqu’elle a choisi le Sénégal pour son stage. “J’aurais pu aussi me retrouver sur l’île de la Réunion mais comme j’ai toujours rêvé de découvrir le continent africain, j’ai opté pour le Sénégal et je ne le regrette pas car là-bas, j’ai vécu une expérience inoubliable !”, nous a confié la jeune femme de 23 ans. “Là-bas, j’ai pu mesurer la chance que j’avais de vivre dans un pays occidental, riche et dans lequel je ne dois pas me battre contre des préjugés raciaux de façon quotidienne. Là-bas, j’ai été témoin de scènes racistes que je ne pensais plus possibles en 2023.”


Au Sénégal, Ophélie a donné cours de français à des jeunes adolescents qui avaient soif d’apprendre. “Au même âge, leur niveau est un peu plus bas que les jeunes étudiants belges mais ils compensent cela par une envie que je n’avais encore jamais vue. C’est limite s’ils ne se battaient pas pour répondre aux questions qu’on leur posait. Cette motivation faisait vraiment plaisir à voir et à vivre. Là-bas, ils sont vraiment motivés à l’idée de réussir leur BAC car ils savent qu’il s’agit d’une solution pour éviter la pauvreté.”
Ce séjour, en plus d’être enrichissant sur le plan professionnel, l’a été aussi sur le plan personnel pour Ophélie. “J’ai l’impression d’avoir pris dix ans de maturité grâce à ce stage. Mes amis à qui j’ai montré les photos de mon voyage me l’ont affirmé, ils ne me reconnaissaient presque pas et que j’avais l’air d’une… adulte. En plus de l’expérience professionnelle, j’ai pu visiter pas mal d’endroits et c’est vraiment un pays magnifique. Je sens que j’ai grandi grâce à ce voyage et je ne l’oublierai jamais, c’est certain.”
Si elle est revenue enchantée par son séjour, Ophélie n’est pas prête à faire carrière aussi loin de chez elle. “Même si je n’y travaillerai probablement pas de façon permanente, il est certain que j’y retournerai et pourquoi pas, pour une action humanitaire ?”