Ambiance à la viole avec les Supporters à Binche : “le Dimanche est plus festif que le Mardi Gras”
Les futurs gilles des Supporters avaient le choix entre batterie et viole ce dimanche pour débuter le Mardi Gras.
Publié le 19-02-2023 à 14h24
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Ce dimanche matin marquait le début des festivités à Binche avec le Dimanche Gras, dernière répétition avant mardi, jour de l’apothéose. Un dimanche matin qu’une partie des membres de la société des “Supporters”, un des quinze sociétés folkloriques binchoises, a passé à la viole plutôt qu’à la batterie. Un moment que les futurs gilles attendaient depuis trois ans puisque le dernier Carnaval de Binche avait eu lieu en 2020. “Aujourd’hui, on se sent bien, on se sent heureux, content d’enfin pouvoir revivre notre Carnaval”, nous a confié John Marlière qui, après 20 ans de pause, avait refait le gille en 2020 et qui était déguisé en Jean-Paul Belmondo dans le film Le Guignolo. “Trois ans sans Carnaval, c’était très long. Le dimanche, c’est l’amusement. Par rapport au mardi, plus protocolaire, c’est beaucoup plus cool. On peut sortir à la viole, ce qui est selon moi un peu plus festif que le tambour.”
Même topo pour Kevin, pour sa part déguisé en hommage à Tata Yoyo. “C’est certain que cela fait du bien de pouvoir à nouveau faire la fête et retrouver les traditions”, nous a-t-il expliqué. “À la viole, c’est différent, un autre pas, une autre ambiance. c’est beaucoup plus festif que la batterie. On va aussi beaucoup plus vite qu’en batterie ce qui nous permet aussi, et ce n’est pas négligeable, de faire plus d’arrêts.”
Pour, Bertrand Desart, le plaisir de pouvoir faire à nouveau la fête de façon normal était lisible sur son visage. “La journée est très très bonne. Si je dois me confesser, après avoir loupé le coche de très peu l’année dernière, cet échec a décuplé notre motivation pour cette année ainsi que notre amour fraternel binchois du Carnaval ! Dans un carnaval, il faut une certaine diversité et c’est pour cela que j’ai choisi de passer mon dimanche matin à la viole. La batterie est évidemment incontournable mais la viole, ça fait aussi partie de la tradition binchoise. La viole, ça rapproche, ça facilite la cohésion de groupe.”