Le zoning de Latour à Virton, un des rares autorisés à s'étendre
Pour ne pas artificialiser les terres agricoles, les zonings industriels en peuvent plus s'étendre. Exception à Latour, où 39 ha nouveaux seront accessibles grâce à l'assainissement des ateliers SNCB.
- Publié le 31-05-2023 à 07h00
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Lors de la dernière séance du conseil communal de Virton mercredi passé, l’échevin en charge des Affaires économiques, Vincent Wauthoz (IC), a tenu à rappeler les atouts dont disposait Virton ainsi que l’ensemble des subsides qu’il a pu décrocher, avec le collège, et l’appui de l’intercommunale Idélux.
Le tout gros dossier économique qui présente le plus beau potentiel pour les années à venir est l’extension programmée du zoning de Latour.
"Avec 39 hectares, ce sera une des rares sinon la plus grande extension de zone d’activité économique de la Province suite au moratoire de la Région ne permettant plus d’extensions sur d’autres terrains agricoles, affirme l’échevin Wauthoz.
"Nous bénéficions en effet de 70 000 € du fond d’expansion économique provincial pour étudier la faisabilité du projet et surtout 700 000 € accordés par le gouvernement wallon pour la dépollution du site de l’ancienne usine Ravago à l’emplacement des anciens ateliers SNCB de Latour. Idélux a racheté récemment la surface des 39 ha pour le coût de 2 millions. Et comme nous disposons sur place d’un puits d’eau de 400 000 m 3 par an dans la nappe aquifère, nous pourrons sans problème faire venir de nouveaux investisseurs quand le site sera totalement assaini", ajoute Vincent Wauthoz.
Ne pas raser tous les bâtiments SNCB
Alors qu’ils avaient atteint jusqu’à 700 cheminots dans les années 1940 et 1950, les ateliers de traction et réparation diesel de Latour ont fermé en 1992, lorsque les derniers membres du personnel ont migré vers Stockem.
L’entreprise flamande Ravago a pris ensuite possession des lieux, se livrant au recyclage de matières plastiques en sous-traitance pour Mobil, devenue Jindal. Mais la société a connu des difficultés au cours des dernières années et a fermé ses portes.
"Le site des anciens ateliers SNCB est vide depuis lors. Idélux a été très près de faire venir sur place une entreprise grecque, d’envergure, qui voulait y fabriquer du fromage grec, mais cela n’a pas abouti. Étant amoureux des bâtiments du patrimoine et du rail, j’espère toutefois, comme à la gare de Lamorteau, qu’on pourra au moins sauver le bâtiment administratif des ateliers SNCB de Latour et ne pas tout raser", termine l’échevin Wauthoz..