Adrien de Prémorel au centre d’une balade sous forme de jeu de piste à Bleid
L’auteur originaire de Bleid, décédé en 1968, était bien connu pour ses œuvres abordant la nature. Une nouvelle balade permet de les découvrir.
Publié le 11-05-2023 à 06h28
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Un écologiste avant l’heure ? Peut-être. Un passionné de nature ? Sûrement. Un passeur de savoirs ? Sans aucun doute. Adrien de Prémorel, écrivain du siècle dernier, est bien connu en Gaume. Ses travaux se basant sur ses observations de la nature avaient connu un franc succès, pour l’époque. Notamment son livre Cinq histoires de bêtes pour mes cinq fils, "Son best-seller !, s’enthousiasme Georges Merzbach, un des petits-fils de l’auteur. Édité en 1938, il a écoulé 20 000 exemplaires. Pas mal, pour l’époque."
Toujours d’actualité
Certes, les ouvrages d’Adrien de Prémorel ne sont plus de première jeunesse. Pourtant, il semblerait que ceux-ci soient encore très actuels. C’est une des raisons qui ont poussé Georges Merzbach et le Syndicat d’initiative de Virton à éditer un carnet de promenade sous forme de jeu de piste. Grâce à lui, une boucle dans le village de Bleid, dont la famille de Prémorel possédait le château, est à parcourir. À l’aide de QR codes, il est possible de consulter des vidéos qui enrichiront la balade.
"La balade peut se réaliser en famille, explique Georges Merzbach. Cependant, le parcours passe dans la forêt et est donc difficilement accessible avec des poussettes. Le but de la balade est de découvrir des indices qui permettront de décoder une citation de mon grand-père, qui, vous le verrez, est vraiment très actuelle."
Un double anniversaire
Le week-end passé avait lieu, en plus de l’inauguration de la promenade, une exposition à la Galerie du Cheval blanc à propos de la vie de l’écrivain. De nombreux objets très personnels étaient présentés, comme une horloge unique reprenant les saisons de chasse des animaux.
Tout ceci s’inscrit dans le cadre d’un double anniversaire de l’auteur: les 55 ans de sa disparition ainsi que l’année de ses 110 ans de mariage.
Deux fois 55 font 110, c’est pourquoi Georges Merzbach s’est associé à sa cousine Geneviève Vastrade, une autre petite-fille d’Adrien de Prémorel, pour créer cette exposition. Elle y partageait son savoir-faire: le tataki-zomé. La technique ancestrale japonaise consiste à imprimer des végétaux sur tissu.
Preuve en est que l’ancêtre a su partager sa passion de la nature à ses descendants, et sans doute bien au-delà.