Écolo Virton parle d’"indécence" de la part de la minorité Citoyens-Engagés
Ce lundi 1er mai, le groupe Écolo Virton, qui fait lui aussi partie de la majorité au conseil communal, a réagi par rapport à l’absence des élus de la minorité Citoyens-Engagés lors du conseil communal du jeudi 28 avril. Les Verts parlent d’"indécence" de la part de ces élus qui ont boycotté la séance.
Publié le 01-05-2023 à 18h40 - Mis à jour le 01-05-2023 à 19h06
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Le communiqué du groupe Écolo Virton nous a été adressé ce lundi après-midi au nom de Claudine Marx-Clotuche, Jean-Louis Sabbe et Roald Wyckmans.
Voici ce texte: "Pour leur opposition… au maire, les deux groupes de l’opposition ont décidé de boycotter… tout le conseil communal jeudi dernier. Sans aucune prise en compte de l’indécence envers un de leurs pairs démissionnaire malheureux ! Sans prise en compte des conséquences néfastes possibles, en cas d’absence de quorum, pour la mise en œuvre de points importants à l’ordre du jour comme par exemple l’adoption définitive du SOL St-Joseph ! Mauvais calcul sur toute la ligne !
Bien sûr, ce n’est pas le rôle de la minorité d’assurer le quorum de présence en toutes circonstances. Cependant, ce conseil communal avait un ordre du jour particulier avec la démission, sans coup d’éclat mais par nécessité de santé et pour ne pas occuper un siège sans pouvoir vraiment l’habiter, de Benoît Perfranceschi.
Boycotter sans attendre la prise d’acte de la démission et l’installation de sa remplaçante, c’est faire fi et snober, par l’absence, ce moment d’hommage du conseil, dans sa diversité, envers un pair qui n’a jamais été pris en défaut de respect envers tous. C’est donner la priorité au rejet de l’un sur le respect envers un autre."
"Attitude irresponsable" de la part de la minorité à Virton, dit Écolo
Le communiqué d’Écolo Virton se poursuit en ces termes: "Quelle que soit la justification politique du boycott, voir le"bon coup" plutôt que d’en mesurer les conséquences relève d’une irresponsabilité que nous dénonçons. Le show politique, par réseaux sociaux interposés, pouvait attendre quelques minutes, non ? N’en aurait-il d’ailleurs pas été plus fort ?
Pour ce qui concerne l’élément de la justification du boycott (des propos tenus en dehors de la fonction politique de maire et ne se rapportant pas spécifiquement à la commune), il prête bien sûr à discussion. Comme prête à discussion une affirmation en réplique d’un conseiller de la minorité dans la presse affirmant qu’"il y a des gens qui profitent partout". Les mots sont différents, l’implicite est semblable. Le débat s’impose, les arguments doivent s’échanger et chacun d’en tirer des leçons.
Si la minorité estimait justifié d’en faire un fait politique communal, alors c’est en conseil communal qu’il fallait le traiter ! Les réseaux sociaux sont-ils devenus pour certains la nouvelle et seule agora politique ?
Bonne fête du travail et bonne fête aux travailleuses et travailleurs, d’active ou retraité·e·s, sans emploi ou travailleurs de l’ombre, salarié·e·s ou bénévoles !", termine les signataires d’Écolo Virton.