Objectif sortie de galère pour Remy et Virton
Après une année sans club, William Remy n’a pas encore empoché le moindre point depuis qu’il a rejoint Virton. Virton - Westerlo : Ce soir, 20 h
- Publié le 11-03-2022 à 06h00
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Quand rien ne va! Originaire de la région parisienne, William Remy est, sans trop de surprise, un fan du PSG. Et, forcément, la nouvelle déconvenue vécue par Messi et ses équipiers sur la pelouse du Bernabeu n’a pas aidé à rebooster le moral d’un joueur qui n’a concédé que des revers en 2022 et s’était trouvé un an sans club avant de rejoindre l’Excelsior. Qu’elle semble déjà loin cette époque où il empilait les titres avec le Legia Varsovie (3 en 4 ans), prenant part au passage aux préliminaires de la Champions league, ou promenait sa solide carcasse sur les pelouses de Ligue 1 ou Ligue 2. À bientôt 31 ans, l’ancien joueur de Lens, Montpellier ou Dijon, qui porte désormais le brassard à Virton, espère que la roue va finir par tourner.
William, comment vivez-vous cette succession de défaites avec Virton?
C’est compliqué, évidemment. On a pris un coup au moral. J’espérais apporter ma pierre à l’édifice, mais ça ne se passe comme prévu. Maintenant, tant que mathématiquement rien n’est joué, on doit encore y croire.
Même quand on s’apprête à recevoir le leader?
On n’a pas le choix, il faut prendre quelque chose, aborder ce match comme s’il s’agissait d’une rencontre de Coupe du monde ou de Champions league.
Comment expliquez-vous ces débâcles qui s’enchaînent?
L’équipe se cherche. La mayonnaise n’a pas pris, c’est une évidence. Même quand on parvient à marquer, on prend un but évitable derrière.
Qui peut être dû à un mental fragilisé?
Peut-être, oui. Certains ne supportent sans doute pas la pression de la même façon.
Un an sans jouer, puis ces déconvenues avec Virton: vous craignez que la galère se prolonge pour vous?
Je n’y pense pas, j’essaie juste de donner le meilleur de moi-même sur le terrain et on verra en fin de saison. J’aurais bien sûr préféré que ça prenne une autre tournure, mais cette expérience peut aussi me servir pour la suite.
Mauvais conseils
Comment expliquez-vous cette année d’inactivité?
Des mauvais choix. Des mauvais conseils plutôt. J’avais des propositions, mais au final, je me suis retrouvé sans rien. J’aurais peut-être dû accepter certaines offres plutôt que de viser des clubs plus huppés.
Une période compliquée?
S’entraîner seul, ce n’est pas marrant. Il y a des jours où le moral n’est pas là et vous préférez reporter votre séance au lendemain. Après ça, j’ai eu du mal pour me remettre à niveau, mais ça commence à aller mieux.
Outre l’intérêt purement mathématique du match, ce vendredi, vous devez aussi une revanche à vos supporters, non?
Oui, bien sûr. On comprend qu’ils soient fâchés. Mais c’est aussi pour nous, pour notre amour-propre qu’on doit montrer quelque chose.