Les Virtonais auront-ils les ressources mentales pour ne pas lâcher?
Waasland - Virton : Dimanche, 20 h
- Publié le 05-03-2022 à 06h00
Waasland, Westerlo, RWDM: totalement refroidi voire quasiment anéanti par son 0 sur 18 en 2022, l’Excelsior enchaîne par des affrontements avec les trois premiers du classement. Saura-t-il en tirer ne fût-ce qu’un mince profit, afin de laisser subsister un tout petit espoir de maintien au moment d’aborder ses trois derniers matches (Mouscron, Lommel, Lierse)?
Rien que pour ce week-end, les statistiques ne plaident évidemment pas en faveur des Gaumais. Même si les Waeslandiens sont pour l’heure distancés par le RWDM dans la course au barrage – et viennent d’ailleurs de changer d’entraîneur pour tenter de relancer une mécanique un peu grippée (3 sur 12) –, ils ont tout de même infligé trois défaites et planté 11 buts aux Virtonais cette saison.
36 joueurs déjà
Cependant, c'est parfois des situations les plus désespérées que surgissent les plus belles réactions. Et c'est en tout cas ce qu'espère un Pablo Correa inquiet, bien sûr, mais en apparence, relativement calme, face à la situation actuelle. "Ma position? C'est avant tout celle du club et de l'équipe qui me préoccupe", répond un entraîneur essentiellement en quête de sérénité et de stabilité pour un groupe au sein duquel 36 joueurs (!) ont déjà utilisé cette saison.
Après la débâcle devant Deinze, samedi passé, le Franco-Uruguayen n'a pas caché qu'il allait désormais privilégier les qualités et les ressources mentales à l'heure de coucher son onze sur papier. "Nos défaites sont la conséquence de plusieurs facteurs, mais je suis persuadé que l'écart de qualité entre deux équipes peut être compensé par la force mentale, confirme-t-il. Le problème, c'est que c'est donc sans doute le domaine le plus compliqué à gérer dans le foot. Il faut en tout cas trouver les joueurs les plus solides mentalement, les plus expérimentés pour constituer une base et retrouver une véritable force de groupe. Dans ce cadre, je suis content d'avoir récupéré quelqu'un comme Souley (NDLR: Anne) qui nous a beaucoup manqué."
Voilà pour la théorie. En pratique, on peut évidemment craindre que des joueurs, dont la durée de contrat est limitée et les attaches avec le club peu marquées, lâchent rapidement prise vu la position au classement.
"J'en suis conscient, admet Pablo Correa. Le foot est un sport collectif où chaque situation individuelle doit être prise en compte, mais j'essaie aussi de faire comprendre au groupe qu'en cas de descente et dans l'enchaînement de mauvais résultats, c'est tout le monde qui est perdant."
C’est en effet le plus souvent au départ de bonnes performances collectives qu’un joueur peut espérer se mettre en évidence individuellement.