Les 3 axes que François Culot veut continuer à mener à Virton jusqu'en 2024: la sécurité, le bien-être, le confort
Il est maire de Virton depuis 2012. François Culot assure que l'ambiance est excellente dans la majorité avec les partenaires Ecolo et Ensemble Autrement.
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Publié le 10-12-2021 à 06h00
À part le conseil communal du chef-lieu arlonais, Virton a le triste privilège d’avoir les séances du conseil communal qui durent le plus longtemps dans la province. Chaque fois ou quasi, d’un minimum de 4 heures.
Et on a a beau avancer les horaires, dès 19 h comme jeudi passé, ça n’a pas empêché les élus gaumais, très bavards, d’en terminer à 23 h 40. Et alors que la séance à huis clos devait encore suivre.
" Je sais, nos séances de conseil sont trop longues. Je devais être beaucoup plus directif, mais ce n'est pas dans ma nature de couper la parole, même si certains me traitent de dictateur!", sourit le maire, François Culot.
Ancien notaire, à 60 ans François Culot préside aux destinées de la Commune depuis sa première élection en octobre 2012. Il se dit ravi de ce challenge. "Je n'aime pas m'auto-congratuler car je suis un éternel insatisfait. Je préfère mettre en avant la qualité de travail des échevins actuels. On forme une super équipe avec nos partenaires Écolo, qui nous rappellent la nécessaire transition énergétique, et notre partenaire Ensemble Autrement (PS) qui nous rappelle l'importance de la cohésion sociale", dit François Culot.
«Il me faut le contact avec la population»
Pourtant, cette 2e législature 2018-2024 a démarré dans un contexte financier très défavorable à Virton avec de nouveaux dégrèvements fiscaux au profit d'entreprises sur le territoire communal, les pertes de recettes en bois dus aux bois scolytés, à la peste porcine africaine. Sans compter le Covid qui empêche le maire d'aller au contact de ses administrés comme il aime le faire: "C'est ça qui me passionne dans mon métier de maire: pouvoir rencontrer les gens et trouver une solution à leurs problèmes. C'est pour cela que j'ai trouvé injuste quand on m'a reproché de distribuer des sacs-poubelle gratuits de la Commune au domicile de nos habitants: cela me permettait de garder ce contact avec eux et de prendre connaissance de leurs problèmes ", dit François Culot.
Sait-il déjà s'il se représentera en 2024? "Je n'ai rien décidé. C'est dans trois ans. Je verrai à ce moment-là ce qu'en pensent les habitants. Je les rencontre souvent. Je parle avec eux sur le marché. Dans les mois précédant l'élection de 2024, je verrai si la population est derrière moi et souhaite toujours que je me représente", ajoute le mayeur gaumais.
En attendant, François Culot affirme vouloir mener à terme les trois axes qui lui tiennent à cœur: la sécurité (l'installation de caméras dans le centre et l'aménagement de l'hôtel de police), le bien-être et le confort ("Une ville où les gens se sentent bien, une ville belle et propre").
Exit l’échevin Themelin
Mais la vie politique virtonnaise n’a rien d’un conte de fées et le collège communal a vécu quelques turbulences au cours de ces trois premières années de législature. L’échevin Vincent Wauthoz est indispensable à ses collègues pour ses connaissances juridiques et sa longue expérience communale. Par contre sa personnalité plus belliqueuse entraîne parfois l’agacement de ses collègues.
On ne saura jamais vraiment par exemple pourquoi l’échevin Michel Themelin a préféré démissionner du collège en février 2020. Officiellement parce que les lenteurs politiques ne correspondaient pas à ses attentes, mais officieusement les prises de position radicales de Vincent Wauthoz dans le dossier de la piscine ont sans doute joué aussi dans le départ de Michel Themelin.
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