Suivi Sport Concept, un centre pluridisciplinaire, est désormais installé à Saint-Léger
Nicolas De Matos, l’ancien préparateur physique de l’Excelsior Virton, vient de concrétiser un projet cher à ses yeux. Avec l’aide du kiné Marc Van de Woestyne et du docteur Christian Mergeai, il a créé un centre pluridisciplinaire à Saint-Léger.
Publié le 18-09-2020 à 06h00
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Fermés depuis quelques années, les ateliers de l'ancienne quincaillerie Rosman connaissent une seconde jeunesse. Après quelques travaux et aménagements, les locaux de 140 m2 accueillent désormais les installations de «Suivi Sport Concept». «C'est une cellule de suivi qui débute par la prise en charge médicale vers une reprise d'activité physique. Il ne s'agit pas d'une salle de fitness, mais plutôt d'un espace de rééducation et d'accompagnement personnel», explique Nicolas De Matos. Plusieurs professionnels ont rejoint le concept: une kinésithérapeute, un podologue, des coaches sportifs (dont le footballeur habaysien Kevin Warlomont), un ostéopathe, une diététicienne…
La cellule n'est pas neuve. Elle a été portée sur les fonts baptismaux voilà deux ans. Mais, à l'époque, sans cette véritable localisation centrale qu'offrent désormais les locaux à Saint-Léger. Certes, les praticiens ne consultent pas forcément dans le nouveau centre; certains reçoivent en effet les patients au sein de leur propre cabinet. Mais le but de ceci est de créer des synergies entre les personnes qui fréquentent «Suivi Sport Concept» et divers professionnels de la santé. «L'idée, c'est de pouvoir mettre en place des ponts entre les installations de Saint-Léger et des spécialistes du domaine médical. Avec ces collaborations, les délais pour un rendez-vous, dans le cadre d'un suivi, sont beaucoup plus courts», affirme Nicolas de Matos.
Les sportifs, mais pas que…
Si les sportifs sont véritablement le cœur de cible, monsieur et madame tout-le-monde ne sont pas oubliés. «Suivi Sport Concept» veut s'adresser à une pléiade de profils. «Par exemple, un particulier qui aimerait se préparer au semi-marathon de Bruxelles ou quelqu'un qui souhaiterait reprendre une activité physique de manière plus encadrée, enchaîne Nicolas De Matos. Il n'y a pas vraiment d'abonnements ou de prix fixes, tout dépend du patient et de ses objectifs. En fonction des besoins, certains programmes peuvent être spécialement créés.»
Cinq de plus en deux ans
En plus de cette nouvelle activité, Nicolas De Matos est aussi professeur d'éducation physique, à temps plein, à la Haute École Robert Schuman de Virton. Il a fallu s'adapter pour pouvoir porter les deux casquettes. Mais cela ne semble pas lui poser de problème. «Tout cela ne s'est pas fait en un jour, dit-il. Je jonglais déjà entre la HERS et l'Excelsior il y a quelques années. Quand j'ai quitté le foot, j'ai lancé ce projet. Cela représente deux années de travail et surtout une riche collaboration avec plusieurs personnes. On a commencé à cinq et aujourd'hui nous sommes déjà à dix», dit-il.
Depuis le lancement de «Suivi Sport Concept», les patients se bousculent au portillon. Pourtant, Nicolas De Matos tient à garder un cadre de suivi adapté à chacun. «J'aimerais augmenter le nombre de services, tout en conservant cette ambiance de travail presque familiale. Ça demande beaucoup de temps de préparation et je ne souhaite pas bâcler le travail», conclut-il.