Une rentrée scolaire à Virton sans le Foot-Élite-Études
Les difficultés du club de foot de Virton ont un impact au plan scolaire : les jeunes de la section Foot-Élite-Études ont dû quitter la Gaume.
Publié le 01-09-2020 à 06h00
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Le Foot-Élite-Études (FEE) de l’ACFF, l’association des clubs francophones de football, est une combinaison entre le football et l’école, regroupant de jeunes joueurs talentueux.
Ce programme peut s’étendre sur quatre ans, lorsque les jeunes s’inscrivent dès la 3e secondaire et si leurs évaluations sont positives.
Les jeunes fooballeurs y suivent une formation académique adéquate, c’est pourquoi l’ACFF y travaille en étroite collaboration avec plusieurs écoles dans chaque centre (Bruxelles – Ciney – Charleroi – Mouscron – Liège – Virton).
Mais avec les difficultés de l’Excelsior Virton, le club gaumais, la section Foot Élites locale vient de disparaître. Un impact direct pour l’Athénée royal de Virton, l’ARNO, dont chaque année entre 20 et 24 élèves attachés à l’Excelsior et son académie fréquentaient les cours.
«Ces élèves étaient logés à l'internat de la Haute École Robert Schuman, à Mageroux, explique André Laurent, préfet de l'athénée de Virton. La plupart sont partis vers les autres centres de l'ACFF, ailleurs en Wallonie ou à Bruxelles. En raison des difficultés du club de foot de Virton, nous avions déjà été prévenus début juillet par MM. Dominique Moreau et Thierry Siquet, de l'ACFF, des grosses incertitudes autour de la prolongation du Foot-Elite-Études à Virton.»
Pas d’impact sur l’emploi
L’un ou l’autre de ces élèves était aussi inscrit dans un internat du réseau libre à Virton, à l’institut de Pierrard.
En pratique, la disparition de cette section Foot-Élite à l’Athénée de Virton va-t-elle faire perdre des heures et des charges de cours pour les profs?
«Non, car ces élèves footballeurs bénéficiaient, en plus des cours d'enseignement général, de 8 heures de football dispensées par Olivier Schandeler, pour l'ACFF. Ces heures disparaissent de la grille, mais cela n'a pas d'impact pour nous», glisse André Laurent.
Le chef d’établissement dit encore que le départ de cette vingtaine d’élèves joue finalement peu sur son école qui atteint bientôt les 700 élèves et a dû limiter le nombre d’inscriptions en 1re année secondaire à 120.