Vol avec violence du night shop de Vielsalm: 30 mois requis
Ils étaient clients habituels de ce night shop de Vielsalm. Cela ne les a pas empêchés de le cambrioler et de blesser le gérant.
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Publié le 14-02-2023 à 12h37 - Mis à jour le 14-02-2023 à 12h38
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"C’est irréprochable, c’est clair. Si je pouvais faire marche arrière, je le ferais", se confond en excuses l’un des trois prévenus. "Je pense que monsieur veut dire irréparable", corrige le substitut Pierre d’Huart.
Une confusion de termes qui laisse entrevoir la qualité des trois malfrats qui comparaissent ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Neufchâteau.
Ivres, ils ont eu "l’excellente" idée de cambrioler, le 29 juin 2022, un night shop de Vielsalm qu’ils fréquentent habituellement. Le visage découvert. En plein jour.
Un cambriolage qui pourrait prêter à sourire si l’un des trois malandrins n’avait pas attiré le gérant du night shop dans l’arrière-boutique, pour lui porter des coups à la tête, le temps que ses deux compères vident la caisse et s’emparent de plusieurs fardes de cigarettes.
Les trois individus, rapidement identifiés, seront interpellés dans la foulée dans un café de Salmchâteau. Pendant que le gérant du night-shop, blessé, est transporté à l’hôpital.
Le substitut Pierre d’Huart requiert 30 mois de prison et 500 € d’amende (4 000 € avec les décimes additionnels) pour chacun des trois prévenus. Deux ont un casier judiciaire, le troisième n’est pas connu de la justice. "Je ne fais pas de distinction car le prévenu sans casier est celui qui a porté les coups", explique le substitut.
Ils se tiennent maintenant à carreau
Me Pacolet plaide une peine de travail pour celui qui a frappé le gérant. "Cela va l’obliger à se rendre utile pour la société", commente-t-il.
Me Chapelle sollicite une peine de probation autonome pour son client, qui est retourné vivre chez sa maman à la Louvière, et qui est sous contrat d’insertion.
Me Robert, pour le 3e larron qui était tenancier d’un café dans la région, plaide pour une absorption avec une peine prononcée en décembre dernier pour des faits de violence à la sortie d’un bal, en 2019. "Le cocktail est le même, alcool et stups, explique-t-il. Il respecte les conditions, et est sous contrat d’insertion."
Le jugement sera rendu le 15 mars.