Terrible constat : graphiose et scolytes ont anéanti l’orme

L’orme, très prisé par le passé, a pratiquement disparu de nos paysages, touché par la graphiose et par les scolytes.

Jean-Michel Bodelet
Terrible constat : graphiose et scolytes ont anéanti l’orme
Le tronc de l’orme de Vielsalm est impressionnant. Il affiche deux, voirie trois siècles. ©ÉdA

L'histoire sert à éclairer le présent. Preuve une nouvelle fois avec la dernière livraison de «Glain et Salm, Haute Ardenne». Professeur émérite à l'Université de Liège-Gembloux, le professeur Jacques Rondeux y signe un article titré «L'orme, une essence indigène qui se fait rare». Point d'accroche: un orme qui subsiste à Vielsalm, «un spécimen âgé de deux à trois siècles», note le scientifique. Qui subsiste car l'essence a presque totalement disparu chez nous, victime d'un champignon - la graphiose de l'orme – et des scolytes. «La première épidémie européenne débuta en 1916. La seconde se manifesta au début des années 1970. La seconde épidémie de graphiose a constitué la plus grave catastrophe écologique subie par un arbre depuis des siècles en Europe», constate Jacques Rondeux.

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