Des élèves de la commune de Vaux-sur-Sûre réalisent un court-métrage sur le thème du cyberharcèlement
Les élèves de la commune de Vaux-sur-Sûre ont participé à la réalisation d’un court-métrage ayant pour thème le cyberharcèlement.
Publié le 29-04-2023 à 06h00
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C’est une première dans la commune de Vaux-sur-Sûre. Des élèves ont réalisé un court-métrage de dix minutes sur la thématique du cyberharcèlement. Une problématique bien trop présente dans la société actuelle.
Cinq élèves devant la caméra
Mirabelle, acte I et II, c’est le court-métrage qui porte le prénom d’une jeune fille harcelée. Le mini-film a été présenté au public mercredi soir et est l’un des projets du Plan de Cohésion Sociale (PCS) de Vaux-sur-Sûre, via son comité d’accompagnement. "Nous nous sommes interrogés sur les besoins qui sont à combler sur le territoire, explique Anne Morsomme, coordinatrice du Plan de Cohésion Sociale. Il y avait une demande qui était de travailler sur cette thématique du harcèlement, notamment via les réseaux sociaux. Puisque le PCS ne peut pas se rendre directement dans les écoles, nous avons fait appel à une ASBL."
C’est donc l’ASBL Loupiote qui s’est chargée de réaliser des ateliers au mois de février dernier. "Elle s’est d’abord rendue dans les écoles afin de faire des ateliers de sensibilisation pendant deux heures à chaque fois, reprend Anne Morsomme. Ce sont les élèves de 5e et 6e primaire qui étaient concernés. Je tiens d’ailleurs à remercier le comité de parents qui a financé ces ateliers car sans eux, cela n’aurait pas pu avoir lieu." Cinq élèves, un garçon et quatre filles, ont ensuite accepté de participer à ce projet de court-métrage au sujet parfois délicat. Il faut dire qu’ils ont fait preuve de courage puisque certains ont accepté de raconter leur histoire (voir ci-dessous).
"Nous travaillons via l’improvisation"
C’est au cœur de l’école communale de Vaux-sur-Sûre que les scènes ont été tournées, ainsi qu’au sein du Vauxhall. "Le but était de porter un message clair vis-à-vis de la problématique, explique Christophe Istace, coordinateur de l’ASBL Loupiote. En tant qu’organisation de jeunesse, nous avons pu faire un film de qualité avec notre outil"cinéma"et ainsi apporter une réflexion chez les jeunes et d’apporter leur parole au public."
Le court-métrage comprend des scènes dans la cour d’une école mais aussi des faces caméra où les enfants se livrent. "Nous travaillons beaucoup via l’improvisation, reprend Christophe Istace. Lorsque l’on improvise sur une situation donnée, c’est le corps et les émotions qui travaillent. Ici, les enfants ont vécu par l’action et par le jeu. Nous leur permettons d’être juste sans être des comédiens professionnels, ce qui ne s’apprend pas en une semaine." Le projet, qui est une première, devrait être réitéré tous les deux ans. La prochaine édition aura donc lieu en 2025 avec la même thématique. Le court-métrage Mirabelle, acte I et II est quant à lui visible sur la page YouTube de l’ASBL Loupiote et sur la page Facebook de la Commune.