Pour Jonathan Schinckus, la tactique a fait la différence face à Bercheux
Vainqueur dans le choc face à Bercheux, Chaumont prend la tête. Jonathan Schinckus débriefe la partie et parle de la suite.
Publié le 09-03-2022 à 06h00
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Joueur-entraîneur à Chaumont, Jonathan Schinckus revient sur la victoire de ses couleurs face à Bercheux.
Le match de samedi
"Nous avions un plan et nous l’avons respecté. Je pense que tactiquement, nous étions au-dessus. Le but était de démarrer en mettant une grosse pression sur Bercheux comme cette équipe n’est pas habituée à cela. Et cela a marché puisque nous menions 3-1 après quinze minutes. Oui, en seconde période, nous avons laissé le ballon à Bercheux. Mais c’était voulu. Alors, je sais que pour le public, ce n’était pas très chouette, mais en repassant en 3-5-2, nous avons bien cadenassé le jeu et Bercheux n’a finalement pas été énormément dangereux."
Le changement tactique
"Le 3-5-2, nous l’avons beaucoup travaillé en Coupe. C’est important de savoir surprendre l’adversaire. Le système en 4-3-3, les joueurs l’ont rapidement assimilé. Ici, le 3-5-2, nous le travaillons aussi aux entraînements. Nous avons des séances où nous bossons bien, avec beaucoup d’intensité. J’ai de la chance d’avoir des garçons intelligents. Mais nos séances sont parfois d’un niveau supérieur à ce que j’ai pu connaître dans certaines équipes de nationale."
Le tournant
"Je ne pense pas que ce soit le tournant. Oui, nous prenons la tête, c’était un match important, mais la route est encore longue. Là, nous allons jouer Assenois et Orgeo. Ses deux rencontres, cela pourrait être un tournant."
Le titre
"Rien n’est acquis. Il reste pas mal de matches. Le week-end a été fructueux, encore plus avec la défaite un peu inattendue de Libin, mais ce n’est pas parce que nous sommes devant à l’heure actuelle que nous le serons automatiquement en fin de saison. Les gars ont bien fait la fête samedi, ils ont profité, mais mardi à l’entraînement, ils étaient déjà concentrés sur les prochaines étapes. Car ils savent qu’il reste beaucoup d’étapes avant de pouvoir crier victoire."
Ce qui fera la différence
"Je pense que c’est les ressources du noyau. Et c’est un de nos avantages. Nous avons 24 joueurs, mais 24 gars qui sont de qualité, ce que certaines équipes n’ont pas spécialement. Chez certains adversaires, quand ils font monter un gars du banc, c’est moins fort que ce qui était sur le terrain. Chez nous, ce n’est pas le cas. Tous les joueurs sont importants et sont au même niveau. Oui, nous avons quelques individualités, mais c’est l’équipe qui fera la différence. Je n’oublie pas que nous jouons sans Déom, sans Wautelet, sans Strepenne et pourtant, personne n’en parle. Car les autres gars du noyau sont du même niveau."
La P1
"Je ne sais pas si nous sommes prêts, mais le groupe a envie de la P1 et nous sommes cohérents avec le projet que nous avons mis en place. Dès le départ, nous avons indiqué que la P1 était l’objectif. Nous ferons tout pour arriver au bout. La majorité du groupe a resigné pour la saison prochaine, c’est la preuve que les gars me font confiance. Le but, c’est de donner la chance à des jeunes éléments du coin qui ont un gros potentiel. Et c’est ce que nous faisons."