Arnaud De Lie dispose encore de trois cartes au Tour de l'Avenir
Une roue voilée l’a empêché de sprinter à Soissons. Hier, aux côtés d’un Vandenabeele, Arnaud De Lie a fini 5e du chrono par équipes.
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Publié le 16-08-2021 à 06h00
Après deux chronos (le prologue de vendredi et un contre-la-montre par équipes hier à Laon) et une étape de plaine, Arnaud De Lie pointe en 14e position, au classement général du Tour de l’Avenir, à 53 secondes du Hollandais Mick Van Dijke.
Mais on sait que le bolide de Lescheret ne fait aucune fixation sur le général. Il n’a qu’un objectif en tête: montrer sa roue arrière à tous ses adversaires en franchissant la ligne d’arrivée.
Sur ce Tour de l’Avenir, le tracé de quatre étapes pouvait convenir à ses talents de puncheur et de finisseur. À commencer par celle de samedi, entre Charleville-Mézières et Soissons.
Las, celui que toute la caravane du Tour désigne comme «l’épouvantail» en cas d’arrivée groupée a dû déchanter. Non par la faute d’un vase, mais d’une fichue roue voilée, à la suite d’une manœuvre impromptue d’un Japonais qui lui sectionna un rayon à moins de 5 km du but, alors que le peloton venait de reprendre les échappés et que la victoire allait se disputer au sprint.
Arnaud a été contraint de suivre de loin la victoire du maillot jaune, Søren Wærenskjold, alors qu’il avait passé sans le moindre problème les difficultés de la journée.
«À bloc pour Vandenabeele»
Hier, dans ce chrono de 26,8 km disputé autour de Laon, Arnaud a confirmé ses bonnes dispositions actuelles, restant constamment au contact d’Henri Vandenabeele, qui a mené un train d’enfer dans la montée finale. Tout comme Jenno Berckmoes et Stan Van Tricht, le duo concède 40 secondes aux Hollandais et 17 aux Espagnols et au prodige Ayuso. Louis Blouwe (2’35) et Aaron Van Der Beken (3’03), eux, n’ont pu tenir la cadence.
«On a roulé à bloc pour Henri, confie le Lescheretois. Il voulait gommer sa déconvenue du prologue (NDLR: Vandenabeele avait été retardé par la chute d'un concurrent). Tout comme samedi, j'étais vraiment à l'aise dans la bosse. J'espère, évidemment, que la poisse va nous quitter, mais on sent que l'équipe respire la confiance. On ne pense plus au passé, mais on sait que les prochaines heures seront importantes. Pour moi d'abord, car avant les Alpes, je pense que les trois étapes me conviennent.»
En particulier, l’étape de ce lundi, entre Château-Thierry et Donnemarie-Dontilly en Seine-et-Marne. Elle comporte 154 km et quatre côtes de 4e catégorie, dont la Côte de la Vieille Route de Mons (900 m à 5,5%), un mur qu’il s’agira de franchir par deux fois avant de lever les bras au ciel…