La Commune de Vaux-sur-Sûre se lance dans le zéro déchet

L'échevin Claude Paul a notamment présenté la version valsuroise du pass culture mis en place sur tout le plateau de Bastogne à l'initiative de la commune éponyme. «Une enveloppe de 20 000€ est prévue à cet effet, lance-t-il. Notre objectif est triple: soutenir le monde culturel, faciliter l'accès à la culture, notamment au niveau financier, à nos jeunes et, en corollaire, soutenir l'horeca. Ce pass sera offert à tous les jeunes de 18 à 25 ans de notre commune, soit quelque 614 jeunes. Ils recevront un chèque de 40€, dont 10€ sont financés par Bastogne. En clair, ils recevront huit bons de cinq euros à valoir dans deux domaines: des places pour des spectacles ou des concerts et des places pour le cinéma. Cela peut donc soutenir les activités présentes sur notre territoire comme les pièces de théâtre ou le cinéma proposé par le cercle de Sibret. Mais ils peuvent aussi en profiter sur d'autres communes. La liste des partenaires sera disponible sur notre site internet.»

La fin des gobelets jetables

La commune de Vaux-sur-Sûre va également se lancer dans le programme Zéro Déchet. «Un comité de pilotage a été mis en place le 9 décembre, précise l'échevin René Reyter. Nous menons différentes actions et nous avons discuté avec le personnel communal pour réduire notamment les déchets dans la cuisine. Tout le personnel recevra également une gourde en métal. Des autocollants seront distribués pour recevoir des achats de nourriture dans des récipients réutilisables. Un repair café sera aussi installé à Vaux. Nous voulons sensibiliser les associations à cesser l'usage des gobelets à usage unique. Il faudra utiliser des verres ou des gobelets réutilisables. Nous, Commune, devons être le premier acteur et nous, mandataires, devons montrer l'exemple.»

Les conseillers Patrick Blaise et Vinciane Lhoas se sont voulus les porte-parole des associations pour avoir des précisions sur l'usage et le timing. «Une certaine tolérance aura lieu jusqu'à la fin de l'année», assure le bourgmestre Yves Besseling.

Dans le cadre des fonds européens, c'est l'école de Vaux-sur-Sûre qui connaîtra un sacré lifting. Une somme de 40 000 euros est réservée pour l'auteur de projet. «Le bâtiment qui accueille les primaires date de 1962. Il n'y a pas d'isolation sous le toit sur les murs, explique l'échevin Patrick Notet. Les chaudières ont l'âge du bâtiment. Même s'il n'y a pas de souci actuellement, il convient de les remplacer. Par ailleurs, pour les locaux qui accueillent les classes maternelles et le réfectoire, on va changer les châssis et changer la verrière en un toit traditionnel avec des fenêtres de toit.»