La minorité a siégé pour la dernière fois
Les bancs de la minorité seront inoccupés les six prochaines années. La vente définitive de l’immeuble Claisse à Tintigny partage les avis.
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Publié le 16-11-2012 à 07h00
En cette veille de la fête du Roi, la minorité prestait son dernier conseil communal. En effet, lors du dernier scrutin du 14octobre, elle n’avait pas déposé de liste, offrant l’opportunité au bourgmestre Benoît Piedbœuf de se retrouver avec une seule liste, la sienne. Il faudra donc attendre six années à Tintigny pour retrouver les bancs de la minorité occupés.
Un point, cependant, a divisé les conseillers mercredi. La décision définitive de l’achat de l’immeuble Claisse, situé 45, rue de France à Tintigny, à côté du parking qui accueillera le monument de «La Fontaine aux Lions».
Pour celui-ci, la commune possédait une estimation de 216 000€ émanant du comité d’acquisition d’immeubles. Mme Claisse-Protin et ses enfants proposaient 275 000€.
L'opposition ne voit pas d'un bel œil cet achat. Patrice Peiffer intervient: «Vous voulez, entre autres, y faire un local de repassage. Il n'y a pas de parking. Les dames qui sortiront avec leurs vêtements sur un cintre seront confrontées directement à la route, d'où le risque d'éclaboussures par des véhicules. En plus, c'est trop cher.»
Pour le président du CPAS, Anthony Louette, cela reste un bon prix. Quand on parle de parking, le bourgmestre Benoît Piedbœuf s'explique: «Nous envisageons aménager le parking jouxtant l'immeuble en y créant une grosse oreille de Mickey qui permettra des places de parking. Ensuite, il est prévu aussi de déborder sur la voirie.»
Les discussions continuent, chacun restant sur ses positions et du côté de l'opposition, l'investissement de départ est jugé trop élevé. La minorité craint que les frais d'aménagement y afférant soient trop importants. Le bourgmestre répondra: «On achète un vieux bâtiment et on fera ce qu'il faut pour que tout soit bien et surtout fonctionnel.»
Le vote, majorité contre opposition, est acquis.
Mazout de chauffage et photocopieurs
Le montant estimé de ce marché s’élève à la somme de 75 000€, hors TVA, soit donc, TVAC 90 750€.
Cette somme contraint la Commune à changer de type de marché, pour uniquement le chauffage de mazout. Le bourgmestre propose un changement de procédure. Le conseil rejoint le maire et les différentes offres seront examinées minutieusement. Il est donc proposé de passer le marché par adjudication publique.
Le 5novembre 2012, le service technique communal s'est penché sur la problématique des photocopieurs et du contrat de maintenance. «Il faut lancer le marché pour remplacer tous les photocopieurs», lance le bourgmestre.
Christophe André intervient: «Il faut comparer leasing et achat, car on n'est pas sûr que l'acquisition (achat) serait plus favorable.» Le bourgmestre le rejoint dans son raisonnement.