Six buts en salle, trois en prairie, Arnaud Gérard a cartonné ce week-end
Nothomb réalise un 6/6 qui tombe au bon moment.
- Publié le 18-09-2023 à 13h53
- Mis à jour le 18-09-2023 à 13h54
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Arnaud Gérard ne s’est pas éternisé à Vaux-Noville dimanche. Et pourtant, après son triplé, l’offensif de Nothomb aurait eu toutes les raisons de mettre 5 € dans la cagnotte avec les potes. Mais cette victoire, l’ancien Arlonais l’a fêtée en Suisse où il est parti rejoindre son frère pour une semaine.
Arnaud, pas trop déçu de ne pas avoir pu faire la fête avec vos potes dimanche ?
Non. Car je pense que la fête a été bien moins longue que la semaine dernière face à La Roche. Contre Vaux-Noville, la victoire était au bout, mais tout le monde était bien conscient que nous n’avions pas livré une belle prestation.
D’un point de vue personnel, votre week-end a été productif. Six buts en salle, trois en prairie, vous aviez mangé quoi jeudi soir ?
Rien de spécial. Et pour tout vous dire, je ne pensais même pas aller jouer en salle le vendredi. Comme je revenais d’une tendinite au genou, je n’avais pas envie de prendre des risques. Mais bon, nous étions en effectif limité donc, j’ai fait l’effort de venir. Et au final, j’ai joué les cinquante minutes. Après, en salle, je marque assez facilement. C’est en prairie que c’est parfois plus compliqué.
Votre dernier triplé, il remonte à quand ?
À un petit moment. C’était avec Vance lors d’un match amical face à Meix A. Mais cela remonte bien à quatre ans.
Nothomb vient de mettre dix buts en deux matches. Quel est votre secret ?
Le retour des frères Klein. Je savais que quand ils seraient là, notre ligne offensive serait largement à niveau. Et nous avons encore Martin Mairlot qui doit revenir la semaine prochaine. Des buts, nous en marquerons encore. Maintenant, il faudra apprendre à fermer la boutique derrière. Nous ne pouvons pas prendre quatre buts chaque semaine. Dimanche, nous en plantons cinq et nous parvenons quand même à nous faire peur.
Comment expliquez-vous cette fragilité défensive ?
Un manque de sérénité tout simplement. Pourtant, nous avons des joueurs qui ont l’expérience, mais je pense que certains se mettent une grosse pression car ils sont en première provinciale. En dessous de la P1, vous n’avez jamais que deux divisions, ce n’est pas le top mondial hein ! Nothomb a largement sa place dans la série et il faut que tout le monde en prenne conscience.
"Je marche à la confiance"
Après votre 0/6 en début de saison, Stéphane Carlier n’avait pas hésité à mettre le groupe devant ses responsabilités. Le message semble être bien passé ?
Oui, mais je pense aussi, comme je l’ai dit, la présence de Valentin et Victor Klein aident. Ce sont des joueurs qui savent garder un ballon devant, ce que nous ne savions pas forcément faire lors des deux premiers matches. Je jouais en pointe avec Gauthier Stévenot. Lui, il a réalisé de super matches, mais moi, ce n’est pas la place que j’apprécie le plus. Là, j’ai été repositionné en tant que numéro 10 et cela me convient nettement mieux. Je préfère avoir des gens devant moi. Maintenant, il faudra voir comment le coach va mettre son dispositif en place lorsque tout le monde sera sélectionnable.
Vous êtes arrivé à Nothomb cet été alors que vous aviez arrêté le foot depuis plus d’un an. Pourquoi cet arrêt ?
J’avais même arrêté en janvier lors de ma dernière saison à Arlon, donc, cela fait 18 mois que je n’ai plus joué. J’avais déjà stoppé plus jeune. En fait, moi, je marche à la confiance. Si je ne prends pas de plaisir ou que je sens qu’on ne compte pas sur moi, cela ne me motive pas à continuer et je n’ai plus aucune envie d’aller au football. Avec Stéphane Carlier, j’ai retrouvé quelqu’un qui savait me donner cette confiance. Et pourtant, je n’ai pas un gros CV, mais il a toute de suite su me faire confiance. C’est impressionnant la manière dont il peut rendre tout le monde meilleur. Je ne suis pas seul dans ce cas. Prenez des garçons comme Jonathan Pemmers ou Noé Adam. Ils n’ont pas joué à ce niveau pendant des années et pourtant, ils réalisent un gros début de saison.
Une confiance que vous n’aviez pas à Arlon ?
J’avais beaucoup d’amis là-bas, mais pas la confiance du coach. Ici, en quatre matches avec Nothomb, j’ai eu plus de temps de jeu que durant tout mon passage à Arlon.
Nothomb affronte Sart ce samedi. Confiant ?
J’ai vu des images de Sart face à Messancy. Le 4-0 m’a quand même étonné car Messancy est un de mes favoris pour le titre. J’ai vu une équipe sartoise avec un gros potentiel offensif. Sur notre terrain synthétique, cette équipe risque de prendre du plaisir. Mais nous aussi. Je pense que ce sera un match ouvert même si, comme je l’ai dit, il faudra être plus solide derrière. Maintenant, nous avons six points, donc, le bilan est bon. Je pense que beaucoup auraient signé pour avoir deux victoires en quatre matches. Ceci dit, il faut continuer à engranger. Et même face aux gros.