Comité provincial: Jamoigne durement sanctionné

Pour rappel, alors qu’il restait une dizaine de minutes à jouer dans ce match et que le score était de 1-1, l’arbitre Valentin Poncelet a sifflé un deuxième penalty pour les visiteurs, ce qui a eu le don de faire sortir de ses gonds l’entraîneur de Jamoigne. L’arbitre a alors exclu Fabian Lambot puis, se sentant menacé, a arrêté la rencontre.

Dans un système où le rapport de l'arbitre fait foi comme une vérité intouchable signifiée par un assermenté, il est difficile, quand on est puni par une suspension, d'aller plaider sa version des choses et de contester la suspension proposée. Il vaut mieux s'y rendre profil bas, pour faire amende honorable en présentant ses excuses. C'est souvent le meilleur moyen pour obtenir une forme de clémence des instances dirigeantes.

Les deux Jamoignards qui sont venus défendre les intérêts de leur club dans ce dossier du match Jamoigne-Toernich n'ont pas eu la partie facile. Ils n'ont défendu leur dossier qu'en contestant, du bout des lèvres et sur des détails, le rapport à charge de l'arbitre Valentin Poncelet. Ils ont essayé en vain d'aborder la contextualisation des évènements et ont justifié les écarts de leur comportement en insistant sur l'énervement qui les a gagnés à cause de l'impartialité jugée manifeste de l'arbitre. Le T1, Fabian Lambot, a présenté ses excuses et a justifié son emportement par les problèmes de santé de sa maman hospitalisée. Il a bénéficié d'un sursis partiel. Le CQ et délégué, Claude Bouckaert, ne s'est probablement pas assez excusé, il n'a bénéficié d'aucun sursis. Le délégué de Toernich qui avait fait le déplacement a confirmé mot pour mot le rapport de l'arbitre et a considéré que ses diverses décisions étaient tout à fait justifiées. Son témoignage n'a pas arrangé les affaires des Gaumais.

Lambot échappe à trois ans de suspension

Fabian Lambot se serait, selon le rapport de l'arbitre, approché en le menaçant de lui asséner un coup de poing. Réglementairement, une telle attitude est considérée comme une voie de fait, passible d'une suspension de trois à cinq ans. Elle n'a finalement pas été retenue.

Claude Boeckaert se voit reprocher, lui, de ne pas avoir pris toutes les dispositions pour calmer son entraîneur et de ne pas avoir appliqué ce qu'impose le règlement à sa fonction.