P2A: Aubange ambitieux, mais raisonnable
L’équipe du président Philippe Rosman impressionne par la qualité de son football, mais minée par les blessures, elle pèche à la conclusion
- Publié le 12-09-2023 à 21h00
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Il y a un an et demi, Philippe Rosman remplaçait Raphaël Gillet à la présidence de la RES Aubange. "Comme j’allais être admis à la retraite, se souvient-il, je pensais prendre petit à petit la succession de Michel Schleide qui était CQ depuis près de cinquante ans. Mon prédécesseur ayant démissionné, on m’a demandé de prendre la présidence par intérim. Comme cela se passe plutôt bien, personne ne se bouscule pour me remplacer."
Le club situé à quelques centaines de mètres de la frontière française ne compte paradoxalement que très peu de joueurs de l’Hexagone. "Comme le montre notre partenariat avec Rachecourt, poursuit le président, notre club a un ancrage très local, avec 95% de nos 300 membres qui sont de la commune ou des environs. Nous ne négligeons pas nos équipes fanions de P2 et P3, mais nous sommes avant tout un club formateur avec notre vingtaine d’équipes de jeunes. Notre fonctionnement est basé sur le bénévolat, avec le fidèle Philippe Bouvy qui est tous les jours sur le site, pour bichonner les installations et soigner nos terrains. Quelques bénévoles supplémentaires pour tenir la buvette, ne seraient pas du luxe."
Cap sur la P1
Sur le plan sportif, le club fonctionne avec deux directeurs sportifs passionnés par le job, Jean-Yves Chapelle, l’ex-T1 du FC Arlon et Gaëtan Hardy. "Cette saison, notre objectif est la remontée en P1, affirme sans ambages Gaëtan Hardy. La qualité de notre noyau et notre début de saison nous confortent dans notre ambition, même si nous sommes en panne de concrétisation avec la grave blessure de Noah Condemi, qui est out pour la saison, et celle de Quentin Koenig, qui ne peut pas continuer à jouer sur une jambe. Il faut que nous trouvions une solution. C’est la raison pour laquelle nous avons effectué deux transferts de dernière minute, avec Trésor et De Felice. Ils n’ont pas encore pu jouer. Le premier souffre d’une contracture, le deuxième n’est qualifié que depuis hier."
Aubange a beaucoup transféré cet été, comme lors du dernier mercato d’hiver. Parfois avec réussite, comme avec Jacotot, parfois moins avec des joueurs qui se sont perdus dans l’anonymat des deux noyaux.
"Le groupe de P3 était vraiment trop juste, souligne le président. Parfois, ils n’étaient que cinq ou six à l’entraînement. Nous voulions aussi dédoubler tous les postes de la P2."
"Historiquement, Aubange devait courir à droite et à gauche pour recruter, renchérit Gaëtan Hardy. Aujourd’hui, les joueurs viennent proposer leurs services. Je pense que la bonne ambiance qui règne chez nous et la qualité de notre formation jouent un rôle essentiel."