Dimitri Loffet (Mageret): "Sans efforts, cela ne peut pas fonctionner"
Mageret (0/9) est passé à côté de son début de saison, alors qu’il avait démarré avec un 9/12 l’an dernier. Explications avec le coach Dimitri Loffet.
- Publié le 12-09-2023 à 20h00
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Dimitri Loffet, comment expliquez-vous le début de saison difficile de Mageret ?
Notre mauvais début est dû à plusieurs raisons. Il y a la disponibilité des joueurs: si on prend comme exemple ce week-end, on avait huit absents, trois pour blessures et cinq pour raisons diverses, mais non "urgentes" on va dire. On n’a déjà pas un noyau pour jouer la tête, mais si on ne fait pas les efforts pour être présent, ça ne peut pas fonctionner. Autres raisons: pendant nos périodes fortes durant les matchs, on n’arrive pas à conclure nos occasions. Il en faut 5 ou 6 pour en pousser une dedans et inversement, dans nos moments faibles, on n’arrive pas à garder le 0. On doit corriger cela au plus vite.
Le ratio des transferts entrants et sortants n’est-il pas trop en défaveur du groupe ?
Non, je ne pense pas, car nous avons perdu Pierre Tribolet, Gilles Poncelet, Cyril Degives, Lucien Nicolas, mais nous avons fait de bons transferts entrants. En termes de qualités pures, je trouve donc que le groupe est aussi fort que l’année passée. En termes de qualités individuelles, on a largement un groupe pour rester en P2, mais avoir les jambes et les pieds ne suffisent pas si la tête ne suit pas.
L’équipe a-t-elle été en surrégime à certains moments l’an dernier ?
Non. Les points que nous avons pris l’année passée, nous ne les devons qu’à nous-mêmes. Il y a juste à Érezée, où, là, j’avoue qu’on aurait été battus au lieu de revenir avec les 3 points comme on l’a fait, on n’aurait rien eu à dire. Mais à l’inverse d’autres matches ont tourné aussi en notre défaveur. Donc sur une saison, ça s’équilibre: on n’a donc jamais été en surrégime. Tout le monde a une période creuse durant une saison. Espérons que pour nous, ce soit seulement maintenant.
Que faire pour s’en sortir ?
Pour s’en sortir, il n’y a pas 10 000 recettes. Il faut bosser dur la semaine et s’arracher à chaque match et avoir une mentalité de guerrier pendant 90' et sur chaque ballon. On doit absolument garder aussi notre cohésion de groupe. Avoir une bonne ambiance quand les victoires sont là, c’est facile. Mais c’est dans des moments comme on vit actuellement que l’on doit voir l’esprit de groupe, que l’on est de vrais amis et s’arracher les uns pour les autres.
Contre Bastogne, vous aviez démontré en Coupe qu’il y avait moyen de faire trembler les grosses cylindrées. Était-ce un feu de paille ?
On doit retrouver notre niveau de la Coupe, en dehors des résultats positifs. Mais ce ne sont que des matchs de Coupe avec des noyaux incomplets. C’est surtout dans notre manière de jouer et notre mentalité que c’était positif. On doit retrouver cela. Sur 90 minutes, on peut faire trembler beaucoup d’équipes et on engrangera des points. Car les qualités, je suis convaincu que nous les avons.