Des regrets plutôt qu’un triplé pour le retour de De Almeida à Virton
Samedi, contre Visé, Mayron De Almeida était d’emblée titulaire pour son retour à Virton, après sept ans d’exil.
- Publié le 04-09-2023 à 09h26
- Mis à jour le 04-09-2023 à 15h42
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La dernière fois que Mayron De Almeida a affronté Visé avec Virton, il avait réussi un triplé, le 27 avril 2014 (5-0). Pour son retour au stade Yvan Georges, après sept saisons passées à l’étranger (Tours, Red Star, Niederkorn), l’ailier gauche gaumais n’a pas connu la même réussite. Pourtant, on a cru, au plus fort de la domination virtonaise du 1er acte, que le match pourrait prendre une même tournure. Ce fut loin d’être le cas…
Mayron, on imagine que vous rêviez d’un retour plus heureux au Faubourg ?
C’est clair. Et c’est surtout dommage parce qu’on prenait largement le dessus jusqu’à l’exclusion (NDLR: de Namri après 40 minutes) qui a tout changé. Jusque-là, on trouvait bien les décalages, les espaces, on passait bien sur les côtés, ce qui, face à une défense à cinq, n’est pas évident. On aurait mérité de mener 2-1 ou 3-1 au repos.
Des enseignements à tirer de ce match ?
Oui, bien sûr. Je pense qu’on retiendra d’abord le positif parce que même à dix, on a encore vu de bonnes choses. Maintenant, il convient d’être plus rigoureux, plus intelligent si on veut éviter le même genre de mésaventure par la suite.
Quelques jours seulement après votre arrivée, vous étiez d’emblée dans le onze de départ. Vous en avez été surpris ?
Pas vraiment, le coach m’avait averti assez tôt que je commencerais.
Combien d’entraînements avez-vous suivi avec le groupe avant ce match ?
Deux. Puisque la semaine a été entrecoupée par le déplacement à l’Antwerp. Mais en deux séances, j’ai pu me rendre compte qu’il y a de la qualité dans le noyau et en ce sens, la première période livrée face à Visé ne m’a pas surpris.
"Rassurant, mais il faut qu’on finisse à onze"
Elle vous rassure ?
Pas seulement moi. Les supporters aussi. Ils ont vu de quoi nous sommes capables, je pense. Mais il va falloir qu’on finisse les matches à onze pour que ça se passe mieux…
Sur un plan personnel, quel est votre sentiment après votre prestation ?
En première mi-temps, j’ai d’abord voulu me rassurer, retrouver mes marques en jouant simplement. Au fil des minutes, je me sentais de mieux en mieux, j’arrivais à me décaler, à me retourner, à trouver Thibaut (NDLR: Lesquoy) aussi lorsqu’il plongeait sur son côté. Après, quand on se retrouve en infériorité numérique, cela devient forcément plus compliqué parce qu’il faut davantage défendre.
La transition avec la BGL Ligue, elle est brutale ? Vous devez plus défendre ici, par exemple ?
Non, le positionnement et le rôle demandés restent assez semblables. La différence, c’est qu’au Grand-Duché, le jeu est sans doute un peu plus décousu, on passe plus vite d’un but à l’autre et donc, on trouve davantage d’espaces.
Rejouer dans ce stade Yvan Georges, qu’est-ce que cela vous a procuré comme sensations ?
C’était très agréable. Il y a un bon kop, une belle ambiance. C’est juste dommage de ne pas avoir pu fêter une victoire avec nos supporters.
Vous allez bientôt être papa, vous construisez dans la région de Virton. Cela a aussi influencé votre choix de revenir ici ?
Oui, cela a joué un rôle. C’est forcément plus facile dans ces conditions de jouer près de chez soi, mais ce n’était pas la raison première. Comme je l’ai dit, je crois que c’était surtout le bon moment pour revenir, pour aider mon club. Filer à l’étranger ne me tentait plus trop. Il y a de bonnes choses à faire ici.