Wendy Abinet: une vie rythmée par la gym
Ce week-end, la Bastognarde officiait comme juge aux championnats de Belgique.
- Publié le 31-05-2023 à 06h00
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Au total, quelque 170 juges se sont succédé aux tables qui jouxtaient les divers agrès durant ces trois jours de compétition. Parmi eux, plusieurs Luxembourgeois dont une figure bien connue de la gymnastique provinciale: Wendy Abinet.
Cette dernière s’est souvent distinguée sur les praticables par le passé, au point de se hisser jusqu’en D1. "Mais c’était l’ancienne classification des gymnastes, tempère-t-elle modestement, ce n’était pas tout à fait pareil."
Désormais, à 26 ans, la citoyenne de Bastogne évolue toujours en D3 (elle a d’ailleurs décroché le titre de vice-championne francophone) et la gymnastique est plus que jamais au centre de ses préoccupations puisqu’elle enseigne l’éducation physique à l’institut Cardijn-Lorraine (à Differt et Athus), donne des cours au club de Wardin (11 h/semaine), s’y entraîne 2 h 30 par semaine et officie comme juge depuis sept ans.
"Mon métier dans l’enseignement me laisse du temps pour mes autres activités, commente-t-elle. Comme juge, je peux officier à tous les niveaux, de la D1 à la D5. Mon passé de gymnaste m’aide bien sûr, mais pour bien juger, il faut développer une vision des mouvements qui est sans doute différente de celle d’un entraîneur. Pour rester dans le coup, il faut suivre des formations année après année."
Elle aime ça, au point de songer à devenir juge au niveau international. "Mais je sais, conclut-elle, que cela sous-entend un gros investissement, des heures de stage et des déplacements à l’étranger. Est-ce que ce serait réellement compatible avec mon métier ?"