Serge Mazzoni, un des piliers de l’AMPL
Âgé de 78 ans, le citoyen de Lavacherie est présent depuis dix ans à l’AMPL. Il y cumule les fonctions de secrétaire et trésorier.
- Publié le 31-05-2023 à 12h13
- Mis à jour le 31-05-2023 à 12h14
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La septième manche du championnat AMPL se disputait ce dernier dimanche à Daverdisse. Elle constituait le septième rendez-vous de la saison. L’occasion de tirer un premier bilan au tiers de la compétition et de faire connaissance avec Serge Mazzoni, l’homme à la double casquette.
Serge Mazzoni, quel bilan peut-on tirer de la saison à l’heure actuelle ?
Un bilan plus que positif. Avec plus de six cents licences distribuées, on peut parler d’une année record. À ce stade de la compétition, certaines places commencent à se libérer, ce qui permet désormais à certains non-licenciés de pouvoir rouler.
Le début de saison a été quelque peu chahuté avec les annulations et les reports. Cela n’a pas été trop compliqué à gérer ?
Certains ont râlé, mais c’est dans l’air du temps et il ne faut pas grand-chose. Ils ont du mal à se mettre à la place des organisateurs et de l’AMPL.
En ce qui vous concerne, vous cumulez depuis cette année les fonctions de secrétaire et trésorier. Cette double casquette n’est pas trop difficile à porter ?
Je l’ai déjà fait auparavant, avant que William Javaux ne reprenne le secrétariat. Celui-ci ayant décidé de quitter le comité directeur et vu que l’on ne se bousculait pas pour reprendre la fonction, je me suis dévoué. Cela me prend plusieurs heures par jour tout au long de la semaine. Il faut aussi préparer le camion pour les courses. Les jours de compétition, je suis sur le circuit à 6 heures du matin pour distribuer les licences à la journée.
Vous êtes en plus administrateur à la FMWB. Les réunions doivent s’enchaîner ?
Pour ce qui concerne la FMWB, je suis membre avec Laurent Lacasse (NDLR: président de l’AMPL). Nous nous réunissons deux fois par mois. À l’AMPL, vu que l’on se voit pratiquement tous les week-ends, cela nous offre la possibilité de décider beaucoup de choses.
Avez-vous vous-même pratiqué le motocross ?
Non, mais mon fils Benoît en a fait. Il a d’ailleurs été champion de Wallonie et de Belgique en 1987. Mon petit-fils Boris a suivi ses traces et a été champion en espoirs à la FMB. C’est pour ces raisons que je me suis intéressé à la discipline.
Vous êtes au comité directeur de l’AMPL depuis 2013. La fonction a bien évolué et les mentalités aussi. Qu’est-ce qui est le plus difficile à gérer ?
La charge administrative est de plus en plus lourde. On nous avait dit que cela irait mieux avec l’arrivée de l’informatique, mais c’est encore pire. Les mentalités ont beaucoup changé, mais je suis arrivé à un stade où je me fais respecter. Il faut parfois jouer au policier avec psychologie.
Vous reste-t-il du temps pour un autre loisir ?
Pas beaucoup, mais dès que je peux je vais marcher. Pendant la période Covid, je me suis acheté une Vespa pour me distraire. Les trois semaines d’interruption qui vont arriver vont aussi faire du bien, je vais aller une huitaine de jours en Italie.