"J’ai encore des moments de rupture"
Pour l’heure, Rémy Mertz n’est pas satisfait de son bilan. Il espère, surtout, que les prochaines épreuves lui conviendront mieux.
- Publié le 31-05-2023 à 09h06
- Mis à jour le 01-06-2023 à 08h36
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Une septième place à Bessèges en février ; une sixième en Italie en mars. Aux yeux de Rémy Mertz, le bilan 2023 ne correspond pas vraiment à ses ambitions. Même si, à bientôt 28 ans, l’Arlonais, dans un rôle de capitaine de route, se mue très souvent en équipier pour aider les sprinters de sa formation Bingoal WB. Comme dimanche, en Mayenne, où il s’est mis au service de l’Italien Malucelli, 10e de l’étape.
Pourtant, Rémy Mertz possède lui-même une belle pointe de vitesse. "C ’est vrai, reconnaît-il, mais je ne me mêlerai jamais à un sprint quand il s’agit d’un peloton compact. Pourquoi prendre des risques inconsidérés en sachant que, de toute manière, bon nombre d’adversaires sont plus véloces ?"
Il n’empêche que chez Rémy comme chez tous les sportifs de haut niveau, les résultats dépendent énormément du mental.
La Slovénie plutôt que le Tour de Belgique
D’où la nécessité de signer au plus tôt un résultat et si possible, d’atteindre le Graal en fêtant une victoire. "Je m’entraîne parfaitement, mais j’ai encore des moments de rupture, confie-t-il. Rentrer sans le résultat escompté, ce n’est pas idéal. Certes, la chance, il faut la forcer. Mais ce n’est pas évident. C’est comme pour les échappées. J’en ai déjà initié quelques-unes, mais jusqu’à présent, ce ne sont pas celles qui reçoivent leur billet de sortie."
Il faut, bien entendu, tenir compte également du programme. L’Arlonais compte actuellement 33 jours de course (pour 24 par exemple à Arnaud De Lie) contre 37 l’an passé à la même date et ce, sur un calendrier presque la copie carbone du précédent, si l’on excepte le Tour de Grèce auquel il n’a pas participé cette année. "J’attends surtout des parcours plus durs, dit-il. Mais je ne peux pas me plaindre. Dimanche, je participe à la Brussels Classic. Dix jours plus tard, ce sera le Tour de Slovénie. Et pourquoi pas avec un scénario optimal: des étapes d’usure avec un groupe d’une trentaine d’unités à l’arrivée…"
Pas de Tour de Belgique, donc, pour Rémy Mertz, puisque ce dernier se dispute également du 14 au 18 juin.