A 35 ans, un doublé pour Mélissa Vaguet avant de prendre du recul?
Si elle a déjà tout remporté avec Sibret, Mélissa Vaguet, 35 ans, espère aussi réussir le doublé avec Sainte-Ode qui affronte Longlier ce samedi, en finale de la Coupe.
Publié le 26-05-2023 à 12h44 - Mis à jour le 26-05-2023 à 19h01
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Mélissa Vaguet, après une belle carrière à Sibret, vous avez décidé de participer au projet ambitieux de Sainte-Ode. Quelques semaines après le titre en P1, comment allez-vous vivre cette finale cet après-midi ?
C’est toujours un match particulier. Et ici, c’est un peu bizarre au vu de la manière dont s’est jouée la Coupe. Toutes les équipes n’étaient pas inscrites et de nombreuses formations se sont présentées incomplètes. De mon côté, je ne vais pas vraiment avoir de stress. J’ai quand même plus de recul. Ma crainte, c’est surtout de ne pas faire un bon match et de devoir contenir des joueuses très rapides. D’autant que nous avons aussi des blessées.
La saison est déjà bien réussie avec ce titre et cette montée ?
En effet, mais ce serait bien d’ajouter la Coupe. Je suis venue à Sainte-Ode pour redescendre d’un échelon et nous voilà en nationale. L’an prochain, je resterai simplement à disposition car je n’ai pas la possibilité de m’entraîner.
Y a-t-il la même dynamique dans cette équipe qu’à Sibret au moment de la montée ?
C’est totalement différent. À l’époque, j’étais jeune (rires). J’ai l’impression que c’est beaucoup plus soft avec ce groupe. Même pour la finale d’ailleurs. Je m’attendais à un peu plus de folie. On ne sent pas trop la motivation des joueuses. À Sibret, on s’était vraiment battu pour aller chercher cette montée. Cette année, c’est difficile d’avoir du monde aux entraînements. De notre temps, nous étions enragées pour joueur en nationale.
On devrait revoir la formule de la Coupe l’an prochain avec un premier tour en septembre. Est-ce une bonne idée ?
Peut-être que ce serait mieux, oui. On pourrait retrouver des équipes plus complètes.
Y a-t-il vraiment une différence de mentalité entre les deux équipes où vous avez joué ?
C’est un peu baba cool en première provinciale. Tu viens ou pas, un peu à la carte, selon tes envies. À Sibret, tu n’avais pas le choix: tu étais là pour les deux entraînements et le match. Il y a un petit manque de rigueur. À Sainte-Ode, le groupe est homogène au niveau de la qualité. Et il fallait absolument monter car les jeunes se reposaient un peu sur leurs acquis. Je joue avec des filles de 15 ans. Je ne m’entraîne pas. Et certaines sont fatiguées avant moi. Ce n’est pas normal. Mais cela reste malgré tout plaisant de faire partie de ce groupe. J’ai l’impression que les jeunes étaient plus passionnées à l’époque à Sibret. Il faudra une autre mentalité car elles vont se faire bouger le cocotier en nationale. Il y a encore vraiment du travail pour se mettre à niveau.
Vestiaires
Quatre absentes à Sainte-Ode
Vicky Sensique et Théa Guillaume doivent faire l’impasse, de même que Liévine Baclin et Laura China.
Longlier sans Osselet, Kobs et Censier
Carole Osselet, maître à jouer de Longlier et Soulier d’or 2022, sera absente au même titre que Caroline Kobs et Mathilde Censier.
Arbitres
Sylvie Deckers (Maria Étienne, Melissa Lejear).