Lucas Adam reste un compétiteur dans l’âme
S’il a abandonné tout espoir de faire de sa passion son métier, le Chestrolais Lucas Adam n’entend pas se contenter de jouer les seconds rôles.
Publié le 24-05-2023 à 20h25
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Programme chargé ces derniers jours pour les pilotes de l’AMPL. Après Winville, ils se retrouvaient le jeudi de l’Ascension à Cherain et trois jours plus tard à Dürler. C’est sur le circuit germanophone que Lucas Adam (20 ans) le pilote de Warmifontaine décroche son quatrième podium.
Lucas, deux fois troisième, deux fois sur la deuxième marche du podium, il manque juste une victoire au général ?
Effectivement, même si j’ai remporté une manche à Haid-Haversin, je n’ai pas encore réussi à décrocher une victoire au général cette saison. Je pense qu’elle ne tardera pas. Nous allons bientôt évoluer sur des terrains qui me conviennent mieux.
Trois épreuves en l’espace de quelques jours, ce n’est pas trop éprouvant ?
Non, ça va, je suis plutôt bien physiquement. Le plus dur c’est de devoir rouler avec des broches dans deux doigts après ma chute à Haversin.
Vous étiez absent à Vaux-sur-Sûre et vous avez plutôt loupé le rendez-vous à Winville où vous terminez neuvième.
J’ai fait l’impasse à Vaux à cause de ma blessure. À Winville, je suis tombé en première manche et je n’ai marqué aucun point dans celle-ci.
Êtes-vous malgré tout satisfait de votre début de saison et de votre troisième place à Dürler ?
Globalement, oui. Dommage cette blessure qui a un peu coupé mon élan. À Dürler, les deux pilotes qui me précèdent étaient très rapides et je parviens quand même à rivaliser, je trouve que ce n’est pas trop mal. Je garde toujours l’espoir de décrocher le titre en MX2, je reste bien placé au championnat.
Vous avez aussi évolué en championnat de France. Le niveau y est-il supérieur ?
En 2020 et 2021, j’ai roulé dans le championnat élite en France sur des circuits proches de ceux que l’on retrouve en mondial. Le niveau y est plus relevé que chez nous et je me classais régulièrement dans le Top 10. Par la suite, j’ai mis le motocross entre parenthèses.
À l’âge de 18 ans, vous avez envisagé de faire de votre passion votre métier. C’est toujours d’actualité ?
Non, c’est oublié. Je travaille dans un bureau comptable au Luxembourg, je n’ai donc plus l’occasion de m’entraîner. J’ai tourné la page du monde pro pour privilégier le travail. Je roule pour le plaisir, mais l’esprit de compétition est toujours bien présent.
Vous avez aussi eu la chance de disputer une manche du Mondial en Italie. Cela reste votre meilleur souvenir ?
Peut-être pas le meilleur, mais un très bon. Je ne m’étais pas mal défendu en deuxième manche.
Votre frère Mathis s’illustre aussi dans la discipline. Le motocross est-il une affaire de famille chez les Adam ?
Non. Mis à part Mathis et moi personne n’a roulé, mais nous sommes bien entourés. Je tiens d’ailleurs à remercier mes parents et mes proches ainsi que Hot Motorbike KTM et la famille Divoy pour la partie mécanique.