Florent Pigeon, champion avec Tellin: "Un titre collectif"
Sacré avec Tellin, le numéro 10 des Rouge et Noir va retrouver la P2 dans son village. Il nous parle d’un groupe de potes qu’il va diriger dans quelques semaines.
Publié le 17-05-2023 à 10h40 - Mis à jour le 17-05-2023 à 10h41
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Florent, quel sentiment domine au lendemain de ce titre acquis lors de l’ultime journée ?
Le soulagement avant tout. Carlsbourg ne nous a pas rendu la vie facile avec son second tour de feu.
Vous étiez annoncés comme les grands favoris. Cette P3C a été plus disputée que prévu, non ?
Oui, car outre Carlsbourg, Saint-Pierre a réalisé un superbe premier tour avant de s’écrouler. J’ai également été agréablement surpris par Libramont B. Et plusieurs autres équipes ont de bons joueurs.
Avez-vous commencé à douter lorsque Carlsbourg est revenu à un point ?
Douter, non, mais nous avions une pression supplémentaire sur les épaules, car aucun faux pas n’était permis. Il a fallu se remettre sérieusement au travail, physiquement notamment.
Qu’est-ce qui selon vous a fait la différence en votre faveur ?
La qualité et la quantité de l’effectif. C’est un titre collectif. Certains ont fait un excellent premier tour, d’autres un meilleur second. Et puis, l’entente entre nous. Lundi, nous nous sommes retrouvés à 15 autour d’un barbecue pour prolonger la fête.
Vous êtes plusieurs à avoir évolué en P2, notamment à Wellin. Vous avez hâte de la retrouver ?
Je pense que le football pratiqué à ce niveau correspond mieux à notre style de jeu. Nous n’avons pas la meilleure équipe pour garder le ballon. Mais nous ne serons plus les favoris contraints de faire le jeu. En contre, nous pourrions créer des surprises.
"Un noyau plus compétitif"
Ce sera aussi votre première expérience en tant que T1. Comment l’appréhendez-vous ?
Avec excitation et un peu de stress. Ce n’est jamais évident de débuter à la tête d’une équipe promue. Mais c’est un beau challenge à relever avec mon ami Quentin Moors. Être joueur-entraîneur, c’est maintenant que je dois le faire, tant que j’ai encore toutes mes capacités physiques. J’ai toujours envie de jouer, mais je dois aussi pouvoir justifier mes futurs choix.
Ce groupe vous semble-t-il mieux armé qu’il y a quatre ans, dernière saison de Tellin en P2 ?
À l’époque, j’étais à Wellin, mais j’ai affronté Tellin qui venait de perdre ses joueurs majeurs avant la montée. Le noyau est plus compétitif et plus large aujourd’hui.
Quatre renforts ont été annoncés ce dimanche. Vous êtes à l’origine de leur arrivée ?
Oui, on peut dire que ce sont "mes" transferts. Thomas Grandjean arrive de Gedinne, Deivy Thomas de Nassogne, Melvyn Patte de Couvin B et Benjamin Petit reprend après une année sabbatique, après avoir évolué à Wellin.
Un mot sur Cédric Georges, qui a fait la fête avec vous alors qu’il a été remercié en mars ?
Il nous a très bien préparés alors que nous n’avions qu’une séance par semaine, moi qui étais habitué à deux. Au final, l’objectif est atteint et ce titre, c’est aussi le sien.